Mercredi, une commission d'enquête du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a conclu que le régime de Mouammar Kadhafi avait commis des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre, mais que l'opposition avait aussi commis "quelques actes qui constituent des crimes de guerre".
Interrogé lors d'un point de presse à Benghazi, la "capitale" rebelle dans l'Est libyen, M. Ghoga a reconnu "des violations, par deux fois" au moment où la rébellion craignait des actions terroristes des forces pro-Kadhafi à Benghazi.
"Nous craignions une cinquième colonne agissant dans la ville", a-t-il expliqué, sans plus de précisions.
"Nous cherchons les coupables, nous les traduirons en justice", a-t-il poursuivi, avant d'affirmer que les forces rebelles essayaient "de traiter les prisonniers de guerre selon la Convention de Genève".
Concernant la rébellion, la commission d'enquête de l'ONU a fait état de cas de "torture ainsi que d'autres formes de traitements inhumains et dégradants", des crimes commis également par le régime, selon le rapport.
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