"L'islam n'est pas Ben Laden", a déclaré Mahmoud Ezzat, le numéro deux de la confrérie islamiste, à l'AFP.
"Après les attentats du 11-Septembre, il y a eu beaucoup de confusion. Le terrorisme a été confondu avec l'islam", a-t-il protesté.
Les Frères musulmans en Egypte, le plus influent mouvement d'opposition qui fut longtemps interdit par le président déchu Hosni Moubarak, ont créé samedi leur propre parti avec l'ambition de briguer la moitié des sièges aux élections législatives de septembre.
M. Ezzat a indiqué que les Etats-Unis avaient pendant des années utilisé Ben Laden et son réseau "comme un prétexte pour faire la guerre aux pays musulmans. Les Etats-Unis doivent se retirer (d'Irak et d'Afghanistan) car ils ne devraient pas occuper ces terres et non parce que Ben Laden est mort".
D'origine égyptienne, le numéro deux d'el-Qaëda, Ayman al-Zawahiri, avait en février accusé les Etats-Unis d'avoir installé au pouvoir les nouveaux dirigeants en Tunisie et en Egypte, après les révoltes populaires dans ces deux pays.
Les plus commentés
L'UE annonce un financement pour le Liban d'un milliard d'euros, jusqu'en 2027
« Lorsqu’il s’agit de critiquer Israël, l’université ne veut rien entendre »
« Viens prendre un café » : quand « L’Orient-Le Jour » passe à la censure