Les Etats-Unis avaient critiqué vendredi les autorités de Bahreïn pour la rapidité avec laquelle des manifestants chiites ont été jugés et condamnés, certains à morts, d'autres à la prison à vie, pour la mort de deux policiers.
Au cours de sa conversation tenue samedi avec le roi Hamad ben Issa Al Khalifa, M. Obama a souligné qu'"aux yeux des Etats-Unis, la stabilité de Bahreïn dépend du respect des droits universels du peuple bahreïni et d'un processus de réformes profondes répondant aux aspirations de tous les Bahreïnis", a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.
Bahreïn, qui abrite le quartier général de la Ve Flotte américaine, a connu une vague de protestations entre mi-février et mi-mars. Des organisations de défense des droits de l'homme ont dénoncé la répression menée contre les manifestants, à majorité chiite, dans un pays dont la famille régnante appartient à la minorité sunnite.
Par ailleurs, M. Obama s'est également entretenu samedi avec le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev, appelant à "aller plus loin dans la démocratisation" du pays, a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué séparé. Les deux dirigeants ont aussi parlé de leurs "efforts communs concernant la sécurité nucléaire".
Accusé par ses détracteurs de fouler aux pieds les droits de l'homme, Noursoultan Nazarbaïev est au pouvoir depuis 1990 et a été reconduit dans ses fonctions le mois dernier au terme d'un scrutin controversé. Il a promis des réformes démocratiques, et notamment d'accorder plus de pouvoir au parlement.
Le Kazakhstan est un partenaire important pour les Etats-Unis, qui font transiter par son territoire du personnel et des équipements vers l'Afghanistan.
Les plus commentés
Derrière la visite de Walid Boukhari à Meerab
Le Hamas accepte une proposition de cessez-le-feu qataro-égyptienne, Israël la juge "adoucie et inacceptable" : jour 213 de la guerre de Gaza
À Meis el-Jabal, « quatre innocents ont été tués » par une frappe israélienne