"La situation à Fukushima reste très grave", a déclaré M. Amano à l'Office des Nations unies de Nairobi où il assistait au Conseil d'administration des directeurs généraux réunissant tous les chefs des agences de l'ONU.
"Mais le Japon n'est pas tout seul. Le secrétaire général de l'ONU (Ban Ki-moon, ndlr) m'a promis d'offrir tout le soutien nécessaire au Japon. Le plus important aujourd'hui est de mettre fin à cette situation de crise", a ajouté M. Amano.
Le Japon éprouve des difficultés à contenir le risque d'accident nucléaire depuis qu'un séisme et un tsunami dévastateurs ont endommagé la centrale de Fukushima le 11 mars, engendrant des rejets radioactifs dans l'air mais aussi dans la mer et contaminant des produits alimentaires.
Le bilan provisoire de la catastrophe est de plus de 28.000 morts et disparus.
Mettre fin à la crise actuelle "va prendre du temps, et pour pouvoir dire que tout est revenu à la normale, cela prendra encore plus de temps...je pense que cela sera plus long que ce que les gens imaginent", a expliqué M. Amano.
Pour tenter d'accélérer le refroidissement du combustible radioactif, les secouristes ont déversé des millions de tonnes d'eau dans les réacteurs.
Le secrétaire général de l'ONU Ban ki-moon est également présent dans la capitale kényane pour cette réunion.
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