La coalition internationale est passée à l'action samedi, bombardant par air et par mer des objectifs en Libye afin de stopper la répression sanglante de la révolte lancée il y a plus d'un mois contre le régime de Mouammar Kadhafi.
Après des semaines d'hésitations, un mandat de l'ONU et un appui arabe, une réunion extraordinaire à Paris entre l'Europe, les Etats-Unis, l'ONU et des pays arabes a abouti à cette intervention militaire souhaitée par l'opposition libyenne après les vains appels au départ de M. Kadhafi.
Après une première frappe aérienne française contre un véhicule des forces gouvernementales, les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont lancé une vague d'environ 110 missiles de croisière Tomahawk, a annoncé l'amiral américain William Gortney lors d'un point presse au Pentagone.
Les missiles ont été envoyés depuis des navires et des sous-marins et ont touché "plus de 20 objectifs" parmi lesquels des systèmes de défense anti-aérienne et des noeuds de communication stratégiques, tous situés sur la côte, a précisé le militaire.
Un haut responsable libyen a qualifié cette opération d'"agression barbare", affirmant qu'elle avait visé des objectifs civils et militaires et fait de "nombreuses victimes" et de "graves dégâts matériels".
Les plus commentés
Le faux pas de Samir Geagea… et de l’opposition ?
L'UE annonce un financement pour le Liban d'un milliard d'euros, jusqu'en 2027
« Lorsqu’il s’agit de critiquer Israël, l’université ne veut rien entendre »