"La réponse de la France a cette crise exceptionnelle par sa violence et son intensité a été forte et rapide", affirme M. Fillon, interrogé par M. Ayrault sur le sujet dans un précédent courrier.
Le chef du gouvernement, qui avait annoncé fin février l'envoi de deux avions d'assistance médicale à Benghazi, ville de l'est de la Libye aux mains des insurgés, rappelle que "près de 215.000 personnes ont dû fuir (...) à la suite de la répression conduite par le régime du colonel Kadhafi".
Après avoir souligné que la France a, à ce jour, rapatrié de Tunisie 4.000 Egyptiens "en 24 rotations", il affirme par ailleurs que Paris étudie "la possibilité de contribuer au rapatriement de ressortissants africains, notamment maliens, se trouvant actuellement en Egypte".
"Le Niger vient de solliciter notre aide dans la perspective d'un afflux massif de réfugiés vers son territoire", note encore François Fillon.
Il précise enfin que le porte-hélicoptère Mistral, après avoir débarqué 51 tonnes de fret humanitaire à Zarzis (sud-est de la Tunisie) lundi, restera "48 heures dans les eaux tunisiennes dans l'attente de l'évolution de la situation".
Le bâtiment avait quitté samedi après-midi le port de Toulon à destination de la Tunisie afin d'apporter de l'aide humanitaire et de rapatrier vers le port d'Alexandrie environ 900 Egyptiens qui avaient fui les troubles en Libye. Mais la plupart sont partis par avion et il ne restait plus, lundi, de réfugiés sur place.
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