"Nous condamnons toutes les violences et l'usage excessif de la force à l'entre des manifestants", a déclaré au sujet du Yémen le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero, réagissant lors d'un point presse à la mort de quatre manifestants tués par des tirs dans la région de Harf Soufiane, à 170 km au nord de Sanaa, où est active une rébellion chiite.
"Il est essentiel que la liberté d'expression et de manifestation pacifique soit respectée. Nous souhaitons que le calme revienne, qu'il n'y ait pas de nouvelles victimes et que les auteurs de violences soient poursuivis", a-t-il dit.
Le Yémen, pays longtemps divisé en deux, affecté par des mouvements sécessionnistes, et où Al-Qaïda a trouvé des repaires, est l'un des plus touchés par le mouvement de protestation démocratique qui traverse le monde arabe.
Le président Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, a fait récemment des ouvertures, a rappelé M. Valero, prévoyant de ne pas se représenter, d'ouvrir un dialogue national pour préparer des législatives et de former un gouvernement d'union nationale.
"Ces propositions doivent désormais être mises en oeuvre, sur la base d'une feuille de route commune, concrète et crédible", a-t-il demandé, affirmant que la France "se tient aux côtés de tous les Yénémites pour les accompagner dans ce processus".
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