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PO/paix: rencontre Netanyahu/Blair avant des consultations du Quartette

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est entretenu lundi avec l'envoyé spécial du Quartette pour le Proche-Orient Tony Blair, alors que la communauté internationale s'efforce de ressusciter un processus de paix au point mort.
Des officiels israéliens ont confirmé l'entrevue mais se sont refusés à en divulguer la teneur.
Les négociateurs israéliens et palestiniens sont censés rencontrer séparément des représentants du Quartette (ONU, Etats-Unis, UE et Russie) mercredi à Bruxelles.
Mais, il n'est pas encore certain, d'après la presse israélienne, que M. Netanyahu soit décidé à dépêcher son chef négociateur Yitzhak Molcho cette semaine à Bruxelles.
Le Premier ministre israélien, chef d'une coalition très marquée à droite, craindrait de se voir imposer des "paramètres" de la négociation --comme la reconnaissance d'un Etat palestinien sur les lignes de 1967, c'est-à-dire l'intégralité de Jérusalem-Est, de la Cisjordanie et de la bande de Gaza-- afin de faciliter la reprise des pourparlers avec les Palestiniens.
Les négociateurs palestiniens sont, eux, déjà arrivés à Bruxelles, selon des sources à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne.
Par ailleurs, selon le site du quotidien Haaretz, M. Netanyahu a averti lundi soir les députés de son parti Likoud (droite) qu'Israël était confronté à une forte pression internationale sur la question de la colonisation, tout en leur promettant de "maintenir le rythme de la construction au niveau actuel".
Des heurts violents ont opposé lundi des colons du nord de la Cisjordanie à des policiers et des agents de l'administration militaire venus démanteler des constructions illégales dans l'implantation sauvage de Havat Gilad.
La communauté internationale considère toutes les colonies de peuplement israéliennes comme illégales et le Quartette a réaffirmé récemment qu'il "regrettait" qu'Israël n'ait pas prolongé fin septembre son moratoire sur les colonies dans les Territoires occupés.
Même les Etats-Unis, qui ont récemment mis leur veto au Conseil de sécurité de l'ONU à une résolution arabe réclamant une condamnation de la colonisation israélienne, ont admis que celle-ci détruisait "la confiance entre les parties" et menaçait "les perspectives de paix".
Les pourparlers de paix directs israélo-palestiniens ont brièvement repris début septembre avant de s'interrompre presque aussitôt à la suite de l'expiration d'un gel israélien de dix mois de la colonisation en Cisjordanie.
Les négociateurs palestiniens exigent pour les reprendre un nouveau moratoire, y compris à Jérusalem-Est, ce à quoi Israël s'est refusé malgré d'intenses pressions internationales.
Depuis, la communauté internationale --via le Quartette pour le Proche-Orient-- a jugé "impérative" une reprise des négociations de paix, d'autant plus nécessaire à ses yeux que le Proche et Moyen-Orient sont ébranlés par une vague de contestation sans précédent.
Le Quartette a "pressé" les parties au conflit israélo-palestinien "de surmonter les obstacles".
Ses dirigeants --le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et les chefs de la diplomatie américaine Hillary Clinton, russe Sergueï Lavrov et de l'Union européenne (UE) Catherine Ashton-- doivent se retrouver pour en discuter à la mi-mars à Paris.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'est entretenu lundi avec l'envoyé spécial du Quartette pour le Proche-Orient Tony Blair, alors que la communauté internationale s'efforce de ressusciter un processus de paix au point mort.Des officiels israéliens ont confirmé l'entrevue mais se sont refusés à en divulguer la teneur.Les négociateurs israéliens et palestiniens sont...