Dans un entretien au journal, M. Guaino dit avoir passé "quatre jours et quatre nuits" fin décembre 2010 chez l'ambassadeur de France à Tripoli à titre "privé".
"Je n'ai rencontré personne, sur le tarmac, qui m'a offert de me transporter en avion privé", a assuré la "plume" du président français en référence à la polémique sur les vacances tunisiennes fin 2010 de la ministre des Affaires étrangères Michèle Alliot-Marie, qui ont provoqué son départ du gouvernement, dimanche.
"Nous avons même payé nos billets d'entrée pour nos visites archéologiques. J'ai payé notre billet d'avion", a-t-il poursuivi, avant de préciser qu'il n'avait pas rencontré d'officiels libyens. "Il faut sortir de la paranoïa, il n'y avait aucune rencontre, aucune discussion, aucune invitation officielle", a insisté Henri Guaino.
Le conseiller du président a également indiqué avoir informé Nicolas Sarkozy. Il confie que Nicolas Sarkozy lui a alors demandé: "tiens, qu'est-ce que tu vas faire là-bas ?"
Outre le séjour tunisien de Michèle Alliot-Marie, qui avait profité de l'avion d'Aziz Miled, un ami hommes d'affaires réputé proche du clan Ben Ali, le Premier ministre François Fillon a lui aussi été épinglé pour avoir passé ses vacances de Noël en Egypte, à l'invitation du président déchu Hosni Moubarak.
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