Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Le Hezbollah menace d'envahir la Galilée en cas d'attaque israélienne

Le puissant mouvement armé chiite libanais Hezbollah a menacé mercredi d'envahir la Galilée en Israël en cas de nouvelle attaque israélienne contre le Liban voisin, et de s'en prendre à des "dirigeants" israéliens pour venger l'un des leaders assassinés du parti.
"Je dis aux combattants de la Résistance islamique (Hezbollah, ndlr), soyez prêts: si une guerre est imposée sur le Liban, le commandement de la résistance pourrait vous demander de prendre le contrôle de la Galilée, c'est-à-dire de libérer la Galilée", a lancé le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah.
Il s'exprimait lors d'un discours retransmis sur grand écran à l'occasion d'un rassemblement organisé par son mouvement dans la banlieue sud de Beyrouth, l'un de ses bastions.
Le chef du Hezbollah répondait aux déclarations du ministre israélien de la Défense Ehud Barak qui a affirmé que l'armée israélienne n'excluait pas "d'entrer" à nouveau au Liban, lors d'une visite mardi aux troupes israéliennes déployées dans le nord près de la frontière avec le Liban.
"Le calme règne (à la frontière) car le Hezbollah est conscient de notre capacité de dissuasion et a gardé en mémoire les lourdes pertes que nous lui avons infligées en 2006", a déclaré M. Barak, cité par le quotidien Haaretz.
Après l'enlèvement à la frontière par le Hezbollah de deux soldats israéliens, l'armée israélienne a lancé une offensive destructrice au Liban (juillet-août 2006), marquée par de nombreux ratés contre le Hezbollah qui avait réussi à tirer 4.000 roquettes sur le nord d'Israël.
Hassan Nasrallah a aussi menacé de s'en prendre aux "dirigeants" et "généraux" israéliens pour "venger" l'assassinat de son chef militaire Imad Moughnieh en 2008 en Syrie.
"La décision va être mise en oeuvre (...) au moment opportun et (en visant) la cible opportune. Je dis aux dirigeants et généraux sionistes, où que vous soyez dans le monde, à n'importe quel moment, prenez garde à vos têtes car le sang d'Imad Moughnieh n'a pas été versé en vain", a-t-il dit.
Imad Moughnieh, l'un des principaux chefs militaires du Hezbollah, a été tué le 12 février 2008 par l'explosion d'une voiture piégée à Damas. Le Hezbollah a accusé Israël, qui a démenti, de l'avoir liquidé.
Le rassemblement du Hezbollah est organisé annuellement pour rendre hommage à ses "leaders martyrs", l'ex-chef du Hezbollah Abbas Moussaoui assassiné par Israël en 1992, le dirigeant Ragheb Harb tué en 1984 et Imad Moughnieh.
Lors du rassemblement, le chef d'une cellule de 22 membres du Hezbollah, qui s'étaient échappés de leur prison en Egypte à la faveur du soulèvement populaire fin janvier, est apparu à la télévision.
Hassan Nasrallah a remercié les Egyptiens pour leur "révolution" qui a permis de "libérer le frère Mohamed Youssouf Mansour", alias Sami Shebab. Il faisait partie d'un groupe de 26 personnes condamnées en Egypte en 2010 pour avoir fomenté des attentat dans le pays pour le compte du Hezbollah.
Le Hezbollah, soutenu par Damas et Téhéran, s'est félicité de la chute du président Hosni Moubarak.
Le puissant mouvement armé chiite libanais Hezbollah a menacé mercredi d'envahir la Galilée en Israël en cas de nouvelle attaque israélienne contre le Liban voisin, et de s'en prendre à des "dirigeants" israéliens pour venger l'un des leaders assassinés du parti."Je dis aux combattants de la Résistance islamique (Hezbollah, ndlr), soyez prêts: si une guerre est imposée sur le Liban, le...