"Pourquoi devrais-je penser qu'au lendemain de ce mouvement, l'Egypte nous soutiendra moins?", s'interroge le Premier ministre palestinien dans les colonnes du quotidien américain, ajoutant que "les Egyptiens soutiennent beaucoup les Palestiniens".
Sous la présidence d'Hosni Moubarak, qui a démissionné vendredi sous la pression d'une révolte populaire, l'Egypte, frontalière de la bande de Gaza et d'Israël, a joué un rôle majeur dans les pourparlers de paix entre Palestiniens et Israéliens, aujourd'hui au point mort. Elle a notamment vainement tenté d'amener le Fatah du président Abbas à la réconciliation avec son rival le Hamas, le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza.
M. Fayyad juge que les révoltes qui ont secoué la Tunisie et l'Egypte peuvent se produire dans d'autres pays arabes. "Je pense que c'est possible, absolument, cela peut se produire", affirme-t-il.
"La leçon de tout cela, c'est que le monde arabe ne devrait pas pas être considéré comme s'il était différent. Nous ne sommes pas différents. Nous voulons vivres libres, avec dignité, affranchis, avec nos droits fondamentaux et des gouvernements soucieux de nos besoins", selon M. Fayyad.
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