"Le Soudan accueille et respecte le choix et la volonté du peuple égyptien, de réaliser ses aspirations légitimes à la dignité et à la liberté, à la stabilité et à la paix", a déclaré le ministère soudanais des Affaires étrangères dans un communiqué publié par l'agence de presse officielle Suna.
"Le transfert pacifique du pouvoir au conseil suprême des forces armées reflète la volonté nationale", a-t-il ajouté.
Le gouvernement de Khartoum, qui a réprimé les manifestations sporadiques appelant au changement ces dernières semaines, était jusqu'ici resté silencieux sur les événements se déroulant chez son voisin égyptien.
Les hauts responsables soudanais ont affirmé ne pas craindre de soulèvements populaires comme en Tunisie et en Egypte, considérant les manifestations organisées dans le pays comme "illégales".
Le président soudanais Omar el-Béchir est arrivé au pouvoir en 1989 à la faveur d'un coup d'Etat soutenu par les islamistes.
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