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Hassan Nasrallah souhaiterait être sur la place Tahrir du Caire

Le chef du mouvement libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré lundi qu'il souhaiterait être au Caire pour se joindre aux manifestants réclamant le départ du président égyptien Hosni Moubarak et dénoncé le soutien de Washington aux "dictateurs" de la région.
"Les Etats-Unis essaient de contenir la révolution et d'améliorer la sale image qu'ils ont au Moyen-Orient et dans le monde islamique (...) après avoir passé des années à soutenir les pires dictatures que notre région ait jamais vues", a-t-il déclaré lors d'un discours télévisé, au 14e jour de la contestation en Egypte.
"Mais soyez sûrs que les régimes alliés des Etats-Unis et Israël ne peuvent se maintenir longtemps contre la volonté du peuple", a-t-il ajouté.
"Que Dieu m'en soit témoin, je désire être parmi vous, pour donner mon sang et mon âme, comme tout jeune Egyptien le ferait, à cette noble cause", a lancé le chef du Hezbollah à l'adresse des Egyptiens.
"De loin, depuis Beyrouth, tout ce que nous pouvons vous dire est que nous aimerions être avec vous place Tahrir, au Caire, à Alexandrie, dans la ville de Suez et ailleurs".
Le leader du parti de Dieu a qualifié de "formidable" le mouvement des Egyptiens, estimant qu'il s'agissait d'"un des tournants les plus importants dans l'histoire de la nation (arabe) et de la région".
"Vos actes changeront la région. Sur les places aujourd'hui, avec votre foi et votre volonté, vous pouvez changer la face du monde", a-t-il ajouté.
"Aujourd'hui, au nom du Hezbollah et de tous les mouvements de résistance au Liban (...), nous nous plaçons au service de l'Egypte et de sa population", a dit le leader chiite.
"Il nous a pris quelques jours pour prendre cette position. Nous ne voulions pas que l'on dise (...) que des cellules créées par le Hezbollah, le Hamas ou les Gardes de la Révolution iranienne mobilisaient les manifestants en Egypte", a-t-il ajouté.
Le Hezbollah, opposé au traité de paix de 1979 entre l'Egypte et l'Israël, a des relations tendues avec M. Moubarak depuis des années.
Celles-ci se sont encore aggravées fin 2008 avec l'offensive israélienne contre la bande de Gaza, quand le Hezbollah a accusé l'Egypte de complicité avec l'Etat hébreu.
En 2010, la justice égyptienne a condamné 26 personnes, soupçonnées d'avoir planifié des attaques au nom du Hezbollah, des décisions vues comme une mesure de représailles après les critiques du mouvement chiite.
Le chef du mouvement libanais Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré lundi qu'il souhaiterait être au Caire pour se joindre aux manifestants réclamant le départ du président égyptien Hosni Moubarak et dénoncé le soutien de Washington aux "dictateurs" de la région."Les Etats-Unis essaient de contenir la révolution et d'améliorer la sale image qu'ils ont au Moyen-Orient et dans le...