Dans un communiqué, RSF se dit "effarée par ce qui apparaît comme une véritable chasse aux sorcières contres les médias couvrant les événements en Egypte, et exprime sa très vive inquiétude pour tous les journalistes qui se trouvent en ce moment au Caire, particulièrement à la veille du grand rassemblement prévue vendredi 4 février, dit rassemblement du départ, organisé par les opposants au président Hosni Moubarak".
"Vols, violences, arrestations arbitraires, lynchages : la liste des exactions contre les journalistes par les partisans du président Moubarak ne fait que s'allonger d'heure en heure. Elles ont un caractère systématique et concerté", a déclaré Jean-François Julliard, secrétaire général de RSF.
"Le régime a décidé de s'en prendre physiquement aux représentants de la presse en lançant ses partisans dans une campagne de haine et de violence que nous n'avons jamais vue auparavant. Nous sommes au-delà de la censure. Il s'agit de vider le Caire de la presse étrangère", s'inquiète M. Julliard.
"Le sommet du pouvoir égyptien doit être tenu pour responsable de cette politique d'agressions", a-t-il considéré.
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