Aux cris de "Liberté pour l'Egypte !" ou de "Moubarak va-t-en !", ils se sont rassemblés sur la chaussé d'une voie rapide passant non loin de l'immeuble sur lequel flotte le drapeau égyptien, duquel ils n'ont pu approcher à cause d'une important dispositif de la police libanaise, avec chevaux de frise et canons à eau en position.
Une jeune fille brandissait un dessin sur lequel on pouvait voir la caricature du président égyptien fuir à toutes jambes, sous une pluie de chaussures, vers une avion Saudi Airlines, une mallette de billets à la main.
Sa voisine tenait un autre dessin sur lequel un jeune homme brandissant un drapeau "Liberté" faisait tomber le premier d'une file de policiers dont les boucliers étaient des dominos.
Salim Khalil, un étudiant de 25 ans portant, comme de nombreux autres manifestants, un keffieh palestinien, a expliqué être venu "pour montrer mon opposition à ce régime qui asservit son peuple".
Bassam Kantar, 33 ans, vêtu d'un t-shirt de Che Guevara, a indiqué que le mot avait été passé via Facebook. "C'est une boule de neige qui parcours la région. C'est splendide. Nous avons soutenu les Tunisiens, maintenant c'est l'Egypte. Et je sais que des camarades à Bahreïn se préparent !"
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