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Culture - Talent

Élias Abou Charaf, un artiste touche-à-tout

Il écrit, joue du violon, peint. Entre autres choses. Esthète de vingt-quatre ans, Élias Abou Charaf jongle avec les arts. Du 14 au 22 février, il présente ses premières peintures à l'Espace Diamono à Genève.

Élias Abou Charaf.

C'est sur l'initiative de l'association Bouffée d'art que cet insatiable touche-à-tout dévoile des acryliques abstraits inspirés des tonalités automnales. Le temps de « faire exploser les couleurs ». En plus de mettre des muses à son arc, Élias Abou Charaf est également économiste, fraîchement diplômé de la Haute école de commerce de Lausanne, et travaille actuellement dans la division du commerce et du développement international aux Nations unies à Genève. Nominée en automne 2009 pour le Prix de la Sorge à Lausanne, sa nouvelle Ravel mon amour devrait être publiée prochainement. Dans l'intervalle, rencontre au Diamono avec un boulimique d'art à la sensibilité à fleur de peau.

Q. Cette exposition à Genève, comment s'est-elle mise en place ?
R. Les toiles exposées sont abstraites, ce qui est différent des reproductions de grands maîtres classiques et impressionnistes que je produisais auparavant. J'ai été mis en contact avec une jeune association (Bouffée d'art) basée à Genève, dont la mission est de promouvoir les jeunes artistes. Pour moi, c'est une occasion inouïe puisqu'elle me permet de concrétiser un désir qui me tient à cœur depuis longtemps.

Une certaine mélancolie se dégage de vos peintures, est-ce un choix ou un état d'esprit ?
Mes œuvres sont surtout inspirées par l'automne qui est très doux, très doré, à Genève. Il y a sûrement une part de nostalgie qui s'y imprègne, sans que je ne le veuille. C'est probablement très subjectif, car j'ai un penchant pour les couleurs pastel qui ne sont pas très frappantes et qui donnent un climat de sensualité aux toiles. C'est involontaire.

Entre commerce et économie d'un côté, et peinture, écriture, musique de l'autre, comment conciliez-vous ces deux vies ?
Je travaille actuellement dans la division du commerce aux Nations unies et je m'adonne à la peinture et autres passions souvent après le bureau et pendant les week-ends. Ce que je voudrais idéalement faire serait de combiner le côté affaires à l'art. De toute évidence, l'art et la culture sont inhérents à ma personne et je ne pourrai donc envisager un travail qui exclut l'un ou l'autre de ma vie.

Donnerez-vous un jour la priorité à l'une de ces activités ?
Il me serait impossible de décider. J'aime aussi bien la peinture que l'écriture, la musique classique et le cinéma. J'aimerais pouvoir tout faire, avec la même ardeur et le même entrain. Mon travail se construit par phases et circonstances : il est des moments où l'inspiration me convie à l'écriture - j'ai déjà écrit quatre romans -, tout comme certains moments où l'envie de tenir un pinceau est imbattable.

Vous êtes à Genève depuis presque quatre ans. Que vous apporte cette ville et quels liens gardez-vous avec le Liban ?
Genève est une ville qui possède un charme très particulier et une riche arène culturelle. Je la trouve beaucoup plus tranquille et moins rythmée que Paris, et cela va en concordance avec ma personnalité plutôt calme et réservée. Elle convient parfaitement à mon épanouissement culturel. Le Liban demeure mon pays, j'y retrouve mes racines et puise mes forces lors des mes retours fréquents.

Pour plus d'informations : netwww.bouffeedart.ch et www.eliasac.fr.st
C'est sur l'initiative de l'association Bouffée d'art que cet insatiable touche-à-tout dévoile des acryliques abstraits inspirés des tonalités automnales. Le temps de « faire exploser les couleurs ». En plus de mettre des muses à son arc, Élias Abou Charaf est également économiste, fraîchement diplômé de la Haute école de commerce de Lausanne, et travaille actuellement dans la...

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