"En Jordanie, nous souffrons des mêmes maux qui ont affecté la Tunisie, et nous devons mettre fin à l'oppression, ainsi qu'aux entraves aux libertés et à la volonté du peuple", a affirmé le chef des Frères musulmans, Hammam Said, dans un discours.
Après avoir fait l'éloge des Tunisiens qui "se sont débarassés de leur dictateur", il a souligné que le peuple jordanien "n'acceptera pas d'avoir faim".
Les manifestants, qui brandissaient des drapeaux de la Jordanie et de leurs partis, se tenaient debout devant la grille du Parlement, alors que les députés étaient réunis pour discuter des prix des aliments.
"Jusqu'à quand continuerons-nous à payer le prix des vols et de la corruption?", pouvait-on lire sur une des banderoles.
"L'islam est la solution", "Ca suffit les mensonges et les tromperies", "Vous nous tuez avec les prix", "Rifaï (dans une allusion au Premier ministre Samir Rifaï) écoute la voix du peuple", "Va-t-en, va-t-en Rifaï", "Députés de Jordanie, où êtes-vous?", "Une révolution qui se propage, Moubarak (le président égyptien, ndlr) ton tour vient", scandaient les manifestants.
Un député, Fawaz Zohbi, est sorti de la séance et a distribué des sandwichs aux manifestants.
si "la Chambre n'a pas une réponse satisfaisante du gouvernement sur ses demandes de baisse de prix, elle va demander un nouveau vote de confiance au gouvernement", qui avait obtenu en décembre 111 voix sur les 120 qui forment la Chambre, a-t-il affirmé à l'AFP.
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