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Culture - Exposition

Les anciens et les modernes chez Pièce unique

La galerie Pièce unique propose, jusqu'au 8 janvier 2011, une sorte de voyage pictural, sculptural et lithographique au fil d'une vingtaine d'œuvres d'artistes de différents styles, pays et époques.

Une vue de Venise, signée Wiss, un artiste du XIXe siècle.

Maufray, Pevsner, Omar el-Nagdi, Alain Le Yaouanc, Koch, Leila Chalabi, «l'actuel» Van Eyck et d'autres... Des signatures connues d'artistes contemporains, d'autres plus confidentielles, mais néanmoins de qualité, de peintres des siècles derniers se partagent l'espace de la galerie Pièce unique* jusqu'au 8 janvier. Un mélange hétéroclite de peintures paysagères classiques, de toiles expressionnistes de lithos surréalistes, ponctué de quelques sculptures qui jouent les trompe-l'œil (en terre cuite patinée, façon bronze).
Parmi les pièces phares de cet accrochage: une magnifique vue de Venise de Marc Pevsner, un artiste français contemporain au remarquable don de coloriste. Cette huile sur toile, de grande taille, est construite au moyen d'un assemblage harmonieusement équilibré de couleurs denses et lumineuses. Lesquelles phagocytent, du coup, deux autres représentations classiques de Venise par des artistes du XIXe siècle.
Autre belle œuvre: la Femme allongée de Jean Maufray, une huile sur toile, également de grande dimension, mêlant graphisme topographique et camaïeux de gris-blanc qui donnent à sa peinture, de style expressionniste abstrait, un rendu entre réalité et imaginaire.
Expressionnistes également, mais à l'influence pharaonique et islamique très marquée, les mixed-médias aux couleurs éclatantes, relevées de feuille d'or, du peintre égyptien Omar el-Nagdi, considéré comme l'un des chefs de file du renouveau de l'art oriental. Et qui, du Joueur de luth aux Trois femmes, en passant par L'Égyptienne, mettent en scène de manière intemporelle des personnages typiques du pays des bords du Nil.
Présence forte également, mais dans un tout autre registre, des monotypes et lithographies d'Alain Le Yaouanc revisitant des personnages universels, tels que La mariée, le Bonhomme ou encore Rimbaud. Cet artiste français, qualifié de «dernier des surréalistes» et qui a côtoyé dans les années 60 et 70 Breton et Aragon, pratique la multidisciplinarité artistique. Du collage à l'écriture poétique, en passant par la peinture, la sculpture, l'illustration, le décor de théâtre, Alain Le Yaouanc s'exprime de différentes manières avec toujours un lien ténu avec l'univers surréaliste.
Bien connu des Libanais pour être venu plus d'une fois au pays du Cèdre, il a, entre autres, exposé au Musée Sursock, en 2000, une série de ses collages, gouaches, dessins et huiles. La même année, il inaugurait au palais de Baabda son œuvre monumentale en marbre intitulée L'Unité (4,20 m x 4,20 m) et se faisait décorer, à l'occasion, par le président de l'époque, de l'ordre du Mérite national libanais. Il est également revenu l'année suivante exposer à la galerie Claude Andraos et participer au Sommet de la francophonie qui se tenait à Beyrouth en 2001.
Il y a aussi, pour les amateurs de classicisme, des paysages de Koch, un peintre dans la lignée de l'école de Fontainebleau, et des huiles imputées à des orientalistes du XIXe siècle.

* Saifi Village, rue Aris Kanafani. Horaires d'ouverture : du lundi au vendredi, de 10h00 à 18h00. Tél. : 01/975655.
Maufray, Pevsner, Omar el-Nagdi, Alain Le Yaouanc, Koch, Leila Chalabi, «l'actuel» Van Eyck et d'autres... Des signatures connues d'artistes contemporains, d'autres plus confidentielles, mais néanmoins de qualité, de peintres des siècles derniers se partagent l'espace de la galerie Pièce unique* jusqu'au 8 janvier. Un mélange hétéroclite de peintures paysagères classiques, de toiles...

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