Le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, a déclaré à la télévision israélienne Channel Two qu'il n'entendait pas déclarer unilatéralement l'établissement d'un Etat palestinien, estimant que cela ne créerait qu'un "Etat Mickey" si l'occupation israélienne se poursuit.
"Ce que nous cherchons (...) c'est un Etat de Palestine. Nous ne cherchons pas une déclaration d'indépendance supplémentaire", a déclaré M. Fayyad dans un entretien enregistré cette semaine à Washington et diffusé samedi en Israël.
Le Premier ministre palestinien, qui avait fixé l'été 2011 comme objectif pour la création d'un Etat palestinien, a assuré que l'établissement des institutions suivait son cours, mais que la souveraineté dépendait de l'assentiment d'Israël.
"La réalité d'un Etat peut être là en termes d'institutions fonctionnelles, mais si l'armée israélienne est toujours sur notre territoire, ce n'est pas un Etat souverain, c'est un Etat Mickey", a-t-il insisté.
"Nous ne voulons pas d'un Etat Mickey, nous voulons une forme d'auto-régulation, nous voulons un Etat souverain de Palestine où les Palestiniens peuvent vivre en hommes libres", a ajouté M. Fayyad, ancien économiste à la Banque mondiale.
Les Palestiniens, excédés par l'inefficacité des efforts américains pour relancer le processus de paix, ont régulièrement affirmé qu'ils proclameraient leur Etat de manière unilatérale ou qu'ils demanderaient une reconnaissance de l'ONU.
Le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay et depuis vendredi la Bolivie ont soutenu cette démarche en reconnaissant la Palestine comme "un Etat indépendant et souverain", dans les frontières précédant l'occupation israélienne de 1967.
L'Union européenne et les Etats-Unis, tout en réaffirmant leur volonté d'agir pour la création d'un Etat palestinien, ont en revanche plaidé pour une solution négociée.
"Ce que nous cherchons (...) c'est un Etat de Palestine. Nous ne cherchons pas une déclaration d'indépendance supplémentaire", a déclaré M. Fayyad dans un entretien enregistré cette semaine à Washington et diffusé samedi en Israël.
Le Premier ministre palestinien, qui avait fixé l'été 2011 comme objectif pour la création d'un Etat palestinien, a assuré que l'établissement des institutions suivait son cours, mais que la souveraineté dépendait de l'assentiment d'Israël.
"La réalité d'un Etat peut être là en termes d'institutions fonctionnelles, mais si l'armée israélienne est toujours sur notre territoire, ce n'est pas un Etat souverain, c'est un Etat Mickey", a-t-il insisté.
"Nous ne voulons pas d'un Etat Mickey, nous voulons une forme d'auto-régulation, nous voulons un Etat souverain de Palestine où les Palestiniens peuvent vivre en hommes libres", a ajouté M. Fayyad, ancien économiste à la Banque mondiale.
Les Palestiniens, excédés par l'inefficacité des efforts américains pour relancer le processus de paix, ont régulièrement affirmé qu'ils proclameraient leur Etat de manière unilatérale ou qu'ils demanderaient une reconnaissance de l'ONU.
Le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay et depuis vendredi la Bolivie ont soutenu cette démarche en reconnaissant la Palestine comme "un Etat indépendant et souverain", dans les frontières précédant l'occupation israélienne de 1967.
L'Union européenne et les Etats-Unis, tout en réaffirmant leur volonté d'agir pour la création d'un Etat palestinien, ont en revanche plaidé pour une solution négociée.
Le Premier ministre palestinien, Salam Fayyad, a déclaré à la télévision israélienne Channel Two qu'il n'entendait pas déclarer unilatéralement l'établissement d'un Etat palestinien, estimant que cela ne créerait qu'un "Etat Mickey" si l'occupation israélienne se poursuit."Ce que nous cherchons (...) c'est un Etat de Palestine. Nous ne cherchons pas une déclaration d'indépendance...
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