"Laurent Gbagbo et son épouse ont leur destin entre leurs mains. Si avant la fin de la semaine il (Laurent Gbagbo) n'a pas quitté le poste qu'il occupe en violation de la volonté du peuple ivoirien, ils seront nommément sur la liste des sanctions", a déclaré M. Sarkozy devant la presse à l'issue d'un sommet européen.
"Ce qui se passe en Côte d'Ivoire est parfaitement inadmissible (...) des élections ont eu lieu, sous le contrôle des Nations unies, elles ont été validées par les Nations unies. Mieux, la totalité des Etats africains ont reconnu l'élection d'Alassane Ouattara", a-t-il poursuivi.
"En violation de la volonté du peuple ivoirien, qui avait déjà été privé d'élection pendant dix ans, M. Gbagbo se maintient au pouvoir, ses partisans tirent, il y a eu des morts dans les rues d'Abidjan hier, c'est un scandale", a martelé le président français.
"Il n'y a pas d'autre possibilité pour M. Gbagbo que de quitter à bref délai un pouvoir qu'il usurpe", a conclu M. Sarkozy.
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