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L'Iranienne Sakineh a été libérée, selon le Comité anti-lapidation

Une Iranienne condamnée à mort par lapidation, Sakineh Mohammadi-Ashtiani, en faveur de qui la communauté internationale s'était mobilisée, a été libérée ainsi que son fils et son avocat, a affirmé jeudi soir à l'AFP jeudi le Comité anti-lapidation, dont le siège est en Allemagne.
"Nous avons reçu cette information d'Iran qu'ils sont libres", a dit à l'AFP Mina Ahadi, porte-parole du Comité international anti-lapidation.
"Nous attendons encore une confirmation: il y a apparemment ce soir un programme qui doit être diffusé à la télévision, et là, nous le saurons à 100%. Mais oui, nous avons entendu qu'elle est libre, et aussi son fils et son avocat", a dit Mme Ahadi par téléphone vers 19H30 (18h30 GMT).
Téhéran n'avait fait aucun commentaire en début de soirée.
En Italie, le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini s'est aussitôt réjoui de la libération de Mme Mohammadi-Ashtiani, la qualifiant de "belle journée pour les droits de l'Homme".
Mme Mohammadi-Ashtiani, emprisonnée à Tabriz (nord-ouest de l'Iran), a été condamnée à mort par deux tribunaux différents en 2006 pour son implication dans le meurtre de son mari. Sa condamnation pour meurtre a été ramenée à 10 ans de prison en appel en 2007, mais sa condamnation à la lapidation pour adultères a été confirmée la même année par une autre cour d'appel.
La révélation de cette affaire en juillet par des associations de droits de l'homme a provoqué une vive émotion en Occident, de nombreux pays demandant que cette sentence "barbare" ne soit pas appliquée.
En juillet, Téhéran a indiqué que la sentence avait été "suspendue" dans l'attente d'une révision du cas de Mme Mohammadi-Ashtiani, toujours en cours.
Le 22 novembre, le chef du Conseil des droits de l'Homme iranien, Mohammad Javad Larijani, a estimé qu'il y avait "une bonne chance pour que la justice iranienne épargne la vie de Sakineh Mohammadi-Ashtiani, lors d'une interview à la chaîne de télévision en anglais Press-TV.
Mohammad Javad Larijani est le frère de l'ayatollah Sadegh Larijani, chef de l'autorité judiciaire iranienne dont dépend le Conseil des droits de l'Homme, et du président du Parlement Ali Larijani.
Quant au fils de Sakineh, Sajjed Ghaderzadeh, et à son avocat Me Houtan Kian, ils ont été arrêtés le 10 octobre à Tabriz (nord-ouest de l'Iran), alors qu'ils étaient interviewés par deux journalistes allemands. Ceux-ci, entrés sans visa de presse sur le territoire iranien, ont eux aussi été arrêtés et incarcérés à Tabriz.
Une Iranienne condamnée à mort par lapidation, Sakineh Mohammadi-Ashtiani, en faveur de qui la communauté internationale s'était mobilisée, a été libérée ainsi que son fils et son avocat, a affirmé jeudi soir à l'AFP jeudi le Comité anti-lapidation, dont le siège est en Allemagne."Nous avons reçu...