"Ceux qui estiment que notre politique met en danger Jérusalem sont ceux-là mêmes qui envisagent une coupure de la ville en deux comme seule solution", a affirmé Yigal Palmor.
"Il est évident qu'une véritable solution ne peut pas passer par un retour à la situation qui prévalait avant 1967 (avant l'occupation et l'annexion de Jérusalem-Est) lorsque la ville était coupée en deux par un mur, des barbelés et des tireurs d'élite jordaniens", a ajouté le porte-parole.
"La question de Jérusalem doit être négociée et les Palestiniens seraient bien avisés de reprendre les discussions", a également souligné ce responsable en allusion au blocage des pourparlers avec les Palestiniens.
Dans leur rapport, les chefs de mission de l'UE préviennent que "si les tendances actuelles ne sont pas arrêtées de manière urgente, la perspective de Jérusalem-Est comme future capitale d'un Etat palestinien devient de plus en plus improbable et impraticable".
Le rapport annuel adressé au Comité politique et de sécurité de l'UE (COPS) qui doit se réunir mercredi pour préparer la prochaine réunion des ministres européens des Affaires étrangères le 13 décembre estime également que la politique israélienne "met par conséquent en danger les chances d'une paix durable sur la base de deux Etats, avec Jérusalem pour future capitale".
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