"Nous ne savons que faire de toute cette histoire. Doit-on les croire, ou ne pas les croire... Je serai porté à ne pas les croire", a déclaré le président afghan, interrogé sur ces câbles diplomatiques lors d'une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre pakistanais Yousuf Raza Gilani à Kaboul.
La série de télégrammes diplomatiques américains publiée cette semaine par Wikileaks se révèle extrêmement critique pour le chef de l'Etat afghan, décrit comme "faible", peu compétent, paranoïaque et partie prenante d'un régime extrêmement corrompu.
La présidence afghane avait répondu vendredi qu'il n'y avait "rien de bien nouveau" de la part des Occidentaux dans ces propos, et "rien de significatif qui puisse affecter nos bonnes relations avec la communauté internationale", en soulignant que ces documents dataient "de plusieurs années".
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