"Ces négociations ne vont donner aucun résultat, mais elles donneront aux mollahs l'occasion d'obtenir la bombe", a affirmé Mme Radjavi à l'occasion de sa première visite au Parlement européen.
"Les mollahs cherchent seulement à gagner du temps", a-t-elle dit à l'AFP. "Le seul langage que ce régime comprend, c'est le langage de la force", a-t-elle ajouté avant de plaider pour des sanctions renforcées contre l'Iran, notamment dans le secteur pétrolier.
"Il est temps pour l'Occident de mettre fin à ce qui a échoué, c'est à dire au dialogue avec les mollahs", a dit la présidente du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI). "Dialoguer pour résoudre un problème est une méthode qui peut amener des résultats en général. Mais pas avec un régime qui ne respecte aucune règle", a-t-elle souligné.
Mme Radjavi, qui dirige également l'Organisation des Moujahidine du peuple iranien (OMPI), a estimé que les négociations avec Téhéran avaient ressemblé jusqu'à présent à un "monologue avec des concessions unilatérales de l'Occident".
"Le résultat de cinq ans de négociations avec les mollahs, c'est qu'ils se sont rapprochés de la bombe", a-t-elle fait remarquer. Quoi qu'il arrive, l'Iran veut poursuivre son programme d'enrichissement de l'uranium, a assuré Mme Radjavi.
La solution "n'est pas dans la poursuite du dialogue", a-t-elle lancé.
Les négociations vont reprendre lundi pour deux jours à Genève entre les six grandes puissances impliquées dans les négociations sur le programme nucléaire iranien (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Allemagne) après plus d'un an d'interruption.
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