Mme Clinton, actuellement en déplacement en Nouvelle-Zélande, a appelé le premier ministre libanais Saad Hariri "pour réaffirmer l'engagement fort des Etats-Unis envers la souveraineté, l'indépendance et la stabilité du Liban", selon un communiqué.
Cette information a été diffusée alors que le Hezbollah chiite et son allié chrétien, Michel Aoun, ont boycotté pour la première fois jeudi une séance du dialogue national au Liban, signe d'une exacerbation de la crise liée au tribunal chargé d'enquêter sur l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri.
La chef de la diplomatie a salué "le rôle dirigeant tenace" assumé par M. Hariri "au nom du peuple libanais", et a promis de "renforcer les institutions de l'Etat libanais par des programmes de sécurité et d'aide économique".
Un bras de fer oppose le camp de Saad Hariri, qui soutient le Tribunal spécial pour le Liban (TSL), à celui du Hezbollah, qui accuse le TSL d'être "politisé" et d'avoir fondé son enquête sur de faux témoignage.
Les Etats-Unis avaient offert mercredi 10 millions de dollars pour financer l'enquête du TSL.
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