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Israël: le gouvernement pour un référendum sur le Golan et Jérusalem-Est

Le gouvernement de droite israélien a apporté lundi son soutien à un texte imposant la tenue d'un référendum avant tout retrait du plateau syrien du Golan et de Jérusalem-Est, ajoutant un préalable à la conclusion d'un accord de paix avec la Syrie et les Palestiniens.
"La commission interministérielle chargée de la législation a entériné, au nom du gouvernement, une proposition de loi prévoyant la tenue d'un référendum avant tout retrait d'un territoire sous souveraineté israélienne", tel que le plateau du Golan ou Jérusalem-Est, a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère de la Justice.
Cette proposition de loi, déposée par un député du Likoud, le parti du Premier ministre Benjamin Netanyahu, prévoit toutefois qu'un référendum ne sera pas nécessaire si une majorité qualifiée des deux tiers (80 députés sur 120) vote en faveur d'un retrait dans le cadre d'éventuels accords avec la Syrie ou les Palestiniens, a précisé le porte-parole.
Israël occupe Jérusalem-Est, à majorité palestinienne, et le plateau du Golan, réclamé par la Syrie, depuis la guerre de juin 1967, et les a annexés respectivement en juin 1967 et en 1981. Ces annexions n'ont pas été reconnues par la communauté internationale, qui considère Jérusalem-Est et le Golan comme des territoires occupés.
Les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur Etat, tandis que Damas exige pour conclure un traité de paix la restitution totale du Golan jusqu'aux rives du lac de Tibériade, principale réserve d'eau douce d'Israël, qui s'y refuse.
Les commentateurs politiques israéliens interprétaient cette nouvelle initiative du gouvernement, moins d'une semaine après le ralliement du Premier ministre à un amendement controversé sur l'allégeance à un "Etat juif", comme une tentative d'amadouer l'aile ultranationaliste en vue de concessions sur la poursuite de la colonisation.
M. Netanyahu a fait voter dimanche par son gouvernement un projet d'amendement controversé exigeant des candidats non juifs à la citoyenneté israélienne une prestation d'allégeance à "l'Etat juif et démocratique d'Israël".
Israël est sous intense pression internationale pour consentir à renouveller le moratoire sur les nouvelles constructions dans les colonies de Cisjordanie qui a expiré le 26 septembre, faute de quoi le dirigeant palestinien Mahmoud Abbas a prévenu qu'il ne continuerait pas les négociations.
La Ligue arabe a avalisé vendredi la position de M. Abbas, mais accordé délai d'un mois aux Etats-Unis pour lever cet obstacle à la poursuite des négociations de paix directes à peine lancées le 2 septembre à Washington.
Le gouvernement de droite israélien a apporté lundi son soutien à un texte imposant la tenue d'un référendum avant tout retrait du plateau syrien du Golan et de Jérusalem-Est, ajoutant un préalable à la conclusion d'un accord de paix avec la Syrie et les Palestiniens."La commission interministérielle chargée de la...