"En Egypte nous déployons d'immenses efforts pour faire en sorte que les négociations de paix entre Palestiniens et Israéliens ne périclitent pas en raison de la question des colonies et que (cette) opportunité de paix ne soit pas perdue, comme tant d'autres auparavant", a-t-il dit.
Dans une allocution télévisée à l'occasion du 37e anniversaire de la guerre d'octobre 1973 avec Israël, M. Moubarak a indiqué qu'un accord de paix était la "meilleure garantie de sécurité pour Israël, et pas l'occupation de terres arabes".
La guerre israélo-arabe d'octobre 1973 ou du Kippour a été la dernière guerre égypto-israélienne, les deux pays ayant scellé un traité de paix en 1979.
"La paix entre l'Egypte et Israël a prouvé que la paix peut être difficile mais pas impossible", a-t-il poursuivi avec une élocution parfois laborieuse.
Les instances dirigeantes palestiniennes veulent suspendre les négociations directes de paix avec Israël, relancées le 2 septembre à Washington, tant qu'Israël n'aura pas décidé de geler à nouveau la colonisation en Cisjordanie. Un premier gel partiel de dix mois a pris fin le 26 septembre.
Israël refuse pour le moment de reconduire ce gel, et le président palestinien Mahmoud Abbas a fait savoir qu'il prendrait sa décision définitive après avoir consulté les pays arabes, dont l'Arabie saoudite, à l'occasion d'un sommet prévu cette semaine en Libye.
Le président palestinien Mahmoud Abbas a rencontré M. Moubarak mardi au Caire mais n'a fait aucune déclaration après son entrevue.
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