"Cette décision traduit une piètre preuve du sens des responsabilités de la part d'un pays qui se veut influent et prétend agir en faveur de la stabilité de la région", a affirmé à l'AFP, un haut responsable gouvernemental qui a requis l'anonymat.
"Ces armes risquent de porter atteinte à un équilibre stratégique dans une région fragile qui vient d'entamer péniblement des négociations de paix" a ajouté ce responsable en faisant allusion à la reprise des discussions avec les Palestiniens.
M. Serdioukov cité par Itar-Tass a affirmé: "nous allons livrer des Yakhont à la Syrie, nous allons exécuter le contrat" tout en soulignant que le contrat avait été conclu en 2007.
Les ventes d'armes russes à la Syrie, qui entretient des liens étroits avec l'Iran, inquiètent les États-Unis et Israël qui redoutent que celles-ci soient transférées au Hezbollah.
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