"Cette utilisation de l'holocauste par M. Castro montre son ignorance de l'histoire et son mépris des victimes. De tels propos sont inacceptables", a déclaré à l'AFP le porte-parole Bernard Valero en marge d'une réunion des chefs de la diplomatie de l'UE à Bruxelles.
"Que M. Fidel Castro s'intéresse enfin aux droits de l'Homme, ça c'est vraiment révolutionnaire", a-t-il ajouté.
Fidel Castro avait estimé vendredi que les Roms expulsés de France étaient victimes d'une "espèce d'holocauste racial".
"La dernière chose à laquelle on pouvait s'attendre était cette nouvelle de l'expulsion de gitans français, victimes de la cruauté de l'extrême droite française, qui a déjà touché 7.000 d'entre eux. Ils sont victimes d'une autre espèce d'holocauste racial", avait-il dit.
L'ancien président de l'île communiste, âgé de 84 ans, faisait référence aux renvois de Roms installés en France vers la Roumanie et la Bulgarie. Ces reconduites aux frontières, ordonnées par le président français Nicolas Sarkozy, ont été vivement condamnées dans le reste de l'Europe. Mais Paris les juge tout à fait légales.
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