"L'Iran est signataire de la convention internationale sur les droits civiques et politiques. Il existe des normes internationales en matière de transparence des procès, et nous pensons que ces normes n'ont pas été respectées dans cette affaire", a déclaré Philip Crowley, le porte-parole de la diplomatie américaine.
Mme Mohammadi-Ashtiani, mère de famille de 43 ans, a été condamnée en 2006 à 10 ans de prison pour participation au meurtre de son mari avec l'un de ses amants, et à la lapidation pour plusieurs adultères, selon les autorités iraniennes.
M. Crowley a qualifié la lapidation d'"acte barbare et détestable".
"Nous avons joint notre voix à beaucoup d'autres dans le monde pour condamner cette action projetée par l'Iran", a-t-il rappelé: "Mais au bout du compte, la décision est entre les mains des autorités iraniennes".
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