"Les espoirs ne semblent pas de mise lorsqu'on connaît les positions du (Premier ministre israélien) Benjamin Netanyahu (...) et l'entêtement des extrémistes au sein de son gouvernement", écrit le quotidien émirati Al-Bayan.
Les pourparlers de Washington interviennent "au mauvais moment" pour leur parrain, l'administration de Barack Obama, qui, "à la recherche d'un acquis, n'importe quel acquis" en prévision des élections législatives de novembre, s'engage ainsi dans "une grande aventure" aux conséquences imprévisibles.
En Arabie saoudite, le quotidien Al-Watan est plus précis: "Obama cherche par ces négociations directes à remporter une victoire médiatique interne en prévision des élections du Congrès".
"C'est pourquoi, les pressions américaines se relâcheraient dès lors que ces négociations perdraient leur portée électorale", ajoute son éditorialiste.
Pour réussir, les négociations supposent "la présence d'un gouvernement israélien modéré imbu d'une volonté réelle de paix, d'une direction palestinienne forte et unifiée (...) et d'une administration américaine prête à exercer des pressions sur Israël", estime le journal saoudien, qui conclut qu'il "faudrait attendre encore longtemps avant que ce soit le cas".
Suspendues depuis l'offensive israélienne sur Gaza fin 2008, les discussions directes de paix ont repris jeudi à Washington, sous le parrainage américain, entre Benjamin Netanyahu et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
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