Cette visite sera la première d'un président iranien au Liban depuis celle de Mohammad Khatami en mai 2003.
"La date n'a pas encore été fixée avec précision, mais la visite aura lieu durant le mois d'octobre prochain", a indiqué M. Roknabadi, à l'issue d'un entretien avec le Premier ministre Saad Hariri.
L'Iran appuie le Hezbollah chiite au Liban, tandis que la majorité parlementaire dont est issu M. Hariri est soutenue par les Etats-Unis et l'Arabie saoudite.
Le 25 août, Téhéran s'est dit prêt à aider et équiper l'armée libanaise, après que le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah eut appelé le gouvernement libanais à demander l'aide de la République islamique dans le cadre des efforts visant à équiper l'armée du pays.
Les Etats-Unis avaient accusé en avril l'Iran et son allié la Syrie de livrer au Hezbollah des roquettes et des missiles de plus en plus sophistiqués pouvant être utilisés contre Israël, ennemi juré de Téhéran.
Le Hezbollah prône la lutte contre Israël et est considéré par les Etats-Unis comme une organisation terroriste.
Le Liban s'est abstenu lors du vote en juin par le Conseil de sécurité de l'ONU de nouvelles sanctions contre l'Iran, soupçonné malgré ses démentis de chercher à se doter de l'arme nucléaire.
Les plus commentés
Un milliard d'euros pour aider le Liban ou pour... « acheter son silence » ?
Le Liban n'a pas besoin d'argent, mais d'une décision politique pour renvoyer les migrants syriens, tacle Bassil
Mikati : Le don de l'UE n'est pas une condition pour que les réfugiés syriens restent au Liban