"Nous mettons en garde (Abbas) sur les conséquences d'une reprise des négociations avec l'assentiment arabe ou sous la pression des Etats-Unis, car une telle décision ne peut que creuser nos divergences et mettre gravement en danger notre cause", a affirmé Salah al-Bardawil, un haut dirigeant du Hamas dans un communiqué.
Le président Abbas doit rencontrer les ministres des Affaires étrangères de la Ligue Arabe jeudi pour savoir s'il cède aux pressions des Etats-Unis qui souhaitent relancer les négociations directes avec Israël suspendues depuis décembre 2008 à la suite du lancement d'une vaste offensive israélienne dans la bande de Gaza.
Des négociations indirectes sous l'égide des Etats-Unis ont en revanche été lancées depuis le mois de mai. Jusqu'à présent, le président Abbas s'est refusé à maintes reprises à passer à des discussions directes sans avoir obtenu au préalable un gel de la colonisation israélienne.
Le Hamas, qui prône la destruction d'Israël, s'est toujours opposé à des négociations de paix et a accusé le Fatah, le mouvement dirigé par Mahmoud Abbas d'avoir cédé aux exigences d'Israël en acceptant de conclure les accords sur l'autonomie palestinienne en 1993.
Les Etats-Unis et l'Union Européenne ont pressé le président Abbas d'accepter des négociations directes, alors que le Fatah insiste auprès de lui pour qu'il maintienne ses exigences sur la nécessité de progrès dans les discussions indirectes actuelles sur les questions des frontières et de sécurité.
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