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Économie - Liban - Échanges

La chaussure « Made in Italy » à l’honneur

Dans le cadre de la dynamisation des échanges entre le Liban et l'Italie, et faisant suite à plusieurs manifestations économiques organisées dans les deux pays, un atelier de travail s'est tenu à Beyrouth au cours des derniers jours, regroupant des producteurs italiens de chaussures et des revendeurs libanais.

« Le Liban n'est pas seulement une vitrine importante en soi pour la chaussure italienne, mais c'est également une plate-forme régionale pour nos ventes dans les pays environnants », a indiqué à L'Orient-Le Jour le président de l'Association nationale des producteurs de chaussures italiennes (ANCI), Vito Artioli, venu au Liban à la tête d'une délégation de producteurs italiens de chaussures. Il a rappelé en outre que les entreprises italiennes sont leaders dans les pays du Golfe avec 70 % de parts de marché. Il a également indiqué que la diaspora libanaise est un atout pour les réseaux mondiaux de ventes et de distributions.
Pour ce qui est du marché local de la chaussure, qui représente au total 20,5 millions de paires, les importations représentent la quasi-totalité de ce marché, à savoir 97,5 %, soit 20 millions de paires. Une opportunité en or pour les producteurs de chaussures étrangers, et plus particulièrement pour les producteurs italiens, qui, malgré la crise, ont revu leurs exportations de chaussures vers le Liban augmenter. Ainsi, en 2009, l'Italie a exporté 450 000 paires de chaussures vers le Liban, en hausse de 16,1 % par rapport à 2008.
Profitant de cette tendance positive, la délégation commerciale italienne (ICE), en collaboration avec le comité des pays émergents de l'ANCI, a organisé un atelier de travail ainsi que des rencontres d'entreprise à entreprise (B2B Meetings) entre des producteurs italiens de chaussures et des revendeurs libanais lundi et hier à l'hôtel Riviera.
Ainsi, après avoir rappelé la relation solide qui lie le Liban à l'Italie et notamment l'engouement des Libanais pour le label « Made in Italy », l'expert de la mode de l'ANCI, Aldo Premoli, s'est livré à une présentation de l'historique de la chaussure italienne, en ce qu'elle a emprunté aux « nationalisme, régionalisme et tribalisme, comme réaction à l'uniformité de la mondialisation ». Ainsi, montrant des modèles des années 50 à nos jours, M. Premoli a démontré les influences tant animales qu'urbaines, mais aussi ludiques de la fabrication des chaussures, soulignant, en parallèle, que la crise économique mondiale n'a pas eu de répercussions sur le niveau d'expérimentation des artisans italiens.
Enfin, le président de l'ANCI a exprimé son souhait de voir les commerçants libanais de maroquinerie au Salon mondial de la chaussure moyen et haut de gamme (Micam), qui se tiendra à Milan du 19 au 22 septembre prochain. Ce salon représente la plate-forme internationale la plus importante pour les producteurs et commerçants de chaussures.
« Le Liban n'est pas seulement une vitrine importante en soi pour la chaussure italienne, mais c'est également une plate-forme régionale pour nos ventes dans les pays environnants », a indiqué à L'Orient-Le Jour le président de l'Association nationale des producteurs de chaussures italiennes (ANCI), Vito Artioli, venu au Liban à la...
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