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Nucléaire : les négociations avec l'Iran doivent continuer selon le Brésil

Le chef de la diplomatie brésilienne, Celso Amorim, a estimé mercredi à Sofia que les sanctions de l'ONU imposées à l'Iran ne devaient pas fermer la porte aux négociations sur le programme nucléaire controversé de Téhéran.

"Je pense sincèrement que les sanctions n'aident en rien. Mais je suis encouragé par la réponse assez flexible que l'Iran a eu jusqu'à présent", a déclaré Celso Amorim, qui a qualifié de "décevante" la "ruée aux sanctions" de l'ONU.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a renouvelé le 9 juin sa condamnation de la politique nucléaire iranienne dans une résolution assortie de sanctions, la quatrième depuis 2006.

Le Brésil, la Turquie et l'Iran sont parvenus le 17 mai à un accord d'échange en territoire turc de 1.200 kg de son uranium faiblement enrichi (à 3,5%) contre 120 kg de combustible enrichi à 20% destiné au réacteur de recherche médicale de Téhéran.

L'Iran avait toutefois répété qu'il comptait poursuivre l'enrichissement de son uranium à 20%, ravivant les craintes de l'Occident, qui soupçonne Téhéran de chercher à fabriquer une arme atomique.

Concernant les "inquiétudes exprimées par le groupe de Vienne" (Etats-Unis, France et Russie) au sujet de l'accord, "c'est à l'Iran d'y réagir", a estimé M. Amorim, qui a rencontré à Sofia son homologue bulgare Nikolaï Mladenov.

M. Amorim s'est félicité de la position du président français Nicolas Sarkozy, qui veut selon lui "poursuivre la discussion sur la base de la proposition du Brésil et de la Turquie avec l'Iran". Le ministre brésilien a également apprécié "l'attitude positive" dans la réponse iranienne à cette déclaration.

"Nous avons ressenti, notamment de la part d'un des membres du groupe de Vienne, la volonté et le désir que l'engagement de la Turquie et du Brésil soit durable", a poursuivi M. Amorim.

"Si c'est aussi le désir de l'Iran, ce que je pense être le cas, mais aussi des deux autres (membres du groupe de Vienne), nous serons plus que contents de pouvoir aider", a-t-il déclaré.

Nikolaï Mladenov, qui a rencontré fin mai à Sofia son homologue iranien Manouchehr Mottaki, a souligné pour sa part que les sanctions de l'ONU ne doivent pas être interprétées comme une "fermeture de la porte aux négociations et entretiens avec l'Iran".

Le chef de la diplomatie brésilienne, Celso Amorim, a estimé mercredi à Sofia que les sanctions de l'ONU imposées à l'Iran ne devaient pas fermer la porte aux négociations sur le programme nucléaire controversé de Téhéran.
"Je pense sincèrement que les sanctions n'aident en rien. Mais je suis encouragé par la...