La cour d'appel de Pau a relaxé jeudi Georges Ibrahim Abdallah, ancien chef des Fractions armées révolutionnaires libanaises, qui purge depuis 25 ans en France une peine de réclusion à perpétuité pour complicité d'assassinats et qui avait refusé un prélèvement ADN.
Une peine de 3 mois de prison avait été requise le 18 février par le procureur général de Pau, une peine identique à celle à laquelle Georges Abdallah avait été condamné en première instance, le 1er décembre 2009, par le tribunal correctionnel de Tarbes.
Au cours de l'audience, l'accusé avait affirmé avoir déjà donné son ADN en 2003.
Georges Ibrahim Abdallah, 58 ans, a été arrêté le 24 octobre 1984 et condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en février 1987 pour complicité dans les assassinats en 1982 à Paris de deux diplomates, l'Américain Charles Robert Day et l'Israélien Yacov Barsimantov.
Il est détenu à la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrénées).
Le 5 mai 2009, la cour d'appel de Paris avait rejeté la demande de libération conditionnelle du détenu, qualifié d'"activiste résolu et implacable" risquant de reprendre son combat révolutionnaire en cas d'expulsion vers le Liban.
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