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Espionnage : le Koweït confirme des arrestations mais n'accuse pas l'Iran

Le gouvernement koweïtien a confirmé lundi que des personnes soupçonnées d'espionnage avaient été arrêtées mais s'est abstenu d'accuser l'Iran d'être lié aux membres de ce réseau.

"Il y a un nombre de suspects qui sont interrogés par les services de sécurité", a déclaré à la presse le porte-parole du gouvernement, le ministre des Communications Mohammad al-Basiri.

Il n'a toutefois pas précisé le nombre de ces personnes, leur nationalité, leurs liens extérieurs et la nature des charges pesant contre elles.

M. Basiri s'est contenté de dire que l'enquête n'était pas terminée.

Le quotidien Al-Qabas avait affirmé samedi que sept des membres présumés de la cellule travaillaient pour l'armée et la police et recueillaient des informations sur des bases koweïtiennes et américaines.

Dimanche, le quotidien a précisé que la cellule comptait six Koweïtiens, deux apatrides, qui étaient dans l'armée. Deux Libanais vivant au Koweït seraient également impliqués, dont l'un qui finançait les activités du groupe.

L'autre Libanais passait les informations à un agent de liaison des Gardiens de la révolution en se rendant régulièrement dans les villes iraniennes de Machhad (nord-est) et Ispahan (centre), toujours selon le quotidien.

L'Iran a catégoriquement démenti tout lien avec cette affaire, ce qui n'a pas empêché des parlementaires koweïtiens de demander l'expulsion de l'ambassadeur iranien au Koweït.

Le gouvernement koweïtien a confirmé lundi que des personnes soupçonnées d'espionnage avaient été arrêtées mais s'est abstenu d'accuser l'Iran d'être lié aux membres de ce réseau.
"Il y a un nombre de suspects qui sont interrogés par les services de sécurité", a déclaré à la presse...