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Le tribunal du Vatican se prononcera rapidement sur l'agresseur du pape

Le tribunal du Vatican se prononcera "d'ici quelques semaines" sur l'auteur de l'agression contre Benoît XVI la nuit de Noël, en tenant compte en particulier de son état psychique, a indiqué dimanche son président dans une interview au journal des évêques italiens.

"Il n'y a pas de nombreuses recherches à faire, nous n'avons besoin ni de recourir à des autorités judiciaires étrangères ni de dépositions", a déclaré à Avvenire Giuseppe Dalla Torre, qui prévoit une décision "d'ici quelques semaines".

Après une "phase préliminaire" pour déterminer la nature du délit, "il faudra tenir compte tant des aspects objectifs que subjectifs. Le fait que cette femme n'était pas armée peut aider à qualifier" le geste, a-t-il ajouté.

Mais surtout, il faudra déterminer "à quel point cette personne était perturbée". S'il apparaît qu'elle n'était pas responsable de ses actes, "il est évident qu'elle ne sera pas soumise à une procédure pénale".

Susanna Maiolo, une Italo-Suisse de 25 ans s'était précipitée sur le pape au début de la messe de minuit, entraînant la chute de Benoît XVI qui avait toutefois pu célébrer l'office normalement.

Après avoir été interrogée par la gendarmerie vaticane, elle a été conduite dans une institution psychiatrique.

Selon la presse italienne, la jeune femme, qui avait tenté le même geste lors de la messe de minuit l'an dernier, a déclaré aux médecins qu'elle "ne voulait pas faire de mal au pape, seulement lui demander de l'aide pour les plus faibles".

"Je voulais demander au pape de penser aux plus faibles, aux personnes fragiles, à ceux qui meurent de faim et du sida en Afrique. C'était une demande d'aide, un message de la part de ceux qui souffrent", a-t-elle dit aux médecins selon Il messagero.

Selon Il Corriere della sera, Susanna Maiolo, traitée pour troubles psychiatriques depuis plusieurs années, a ajouté qu'elle "voulait seulement un peu d'attention". "Maintenant je lui demande pardon", a-t-elle dit aux médecins.

Selon le même journal, deux carabiniers sont placés en permanence devant sa chambre et sa famille a demandé qu'elle soit protégée de tout contact extérieur, craignant que l'écho donné à son geste n'aggrave son état.

Le tribunal du Vatican se prononcera "d'ici quelques semaines" sur l'auteur de l'agression contre Benoît XVI la nuit de Noël, en tenant compte en particulier de son état psychique, a indiqué dimanche son président dans une interview au journal des évêques italiens.
"Il n'y a pas de nombreuses recherches à faire, nous n'avons besoin ni de...