Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Iran/nucléaire : les derniers développements "tout à fait positifs" (Gül)

Le président turc Abdullah Gül a estimé que l'ouverture de l'Iran à de nouveaux contrôles de son programme nucléaire constituait un développement "tout à fait positif", mettant par ailleurs en garde contre une escalade, dans un entretien à des médias français.

"Les tout derniers développements sont tout à fait positifs; l'Iran a accepté d'ouvrir ses frontières aux nouveaux contrôles de l'Agence internationale de l'énergie atomique, il ne va pas entraver ces contrôles", a déclaré M. Gül, dans un entretien conjoint TV5Monde/RFI/Le Monde qui sera diffusé dimanche.

L'Iran et les puissances du groupe des "Six" (Chine, Russie, France, Etats-Unis, Royaume-Uni et Allemagne) se sont retrouvés le 1er octobre à Genève pour reprendre les discussions interrompues depuis environ 15 mois.

Lors de cette réunion, qualifiée de positive par les différentes parties, l'Iran a accepté une visite de son nouveau site d'enrichissement d'uranium de Qom (centre), dont la révélation fin septembre avait suscité l'inquiétude des capitales occidentales.

"Sinon, si l'on agit comme lors de la guerre d'Irak, on risque de faire beaucoup d'erreurs", a poursuivi le président turc, qui était jeudi et vendredi en visite à Paris.

"Avant la guerre en Irak, il y a eu des déclaration selon lesquelles l'Irak était sur le point d'atteindre l'arme nucléaire, et après on a vu que ce n'était que de la propagande", a-t-il ajouté.

Interrogé sur l'éventualité de frappes préventives israéliennes en Iran, il a estimé que "si cela arrivait, ce serait une très grande erreur, et on serait dans une situation inextricable".

"Je pense qu'il ne faut pas faire ce genre d'erreur, je le dis ouvertement", a-t-il ajouté.

Ni Israël ni Washington n'ont écarté l'option militaire pour en finir avec la menace que constitue à leurs yeux le programme nucléaire iranien, par lequel les Occidentaux soupçonnent Téhéran de chercher à se doter de l'arme nucléaire.

La Turquie, membre de l'Otan, a amélioré considérablement ses relations avec son voisin iranien et a proposé ses bons offices pour une solution au dossier nucléaire.

Le président turc Abdullah Gül a estimé que l'ouverture de l'Iran à de nouveaux contrôles de son programme nucléaire constituait un développement "tout à fait positif", mettant par ailleurs en garde contre une escalade, dans un entretien à des médias français.
"Les tout derniers développements sont tout à fait...