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Obama exprime de sérieux doutes sur la présidentielle afghane

Le président américain Barack Obama a exprimé dimanche pour la première fois publiquement de sérieux doutes sur la régularité de la présidentielle afghane.

Malgré la difficulté supplémentaire que représente l'imbroglio causé par le scrutin afghan, M. Obama a aussi dit qu'il ne laisserait pas des considérations de politique intérieure américaine influencer sa décision d'envoyer ou non davantage de soldats américains en Afghanistan.

Dans une grande offensive sur les télévisions américaines pour défendre sa réforme du système de santé, sa grande priorité intérieure du moment, M. Obama s'est aussi exprimé sur l'état de santé du numéro un nord-coréen Kim Jong-il, qui serait "plutôt en bonne santé" et toujours maître de son pays.

En Afghanistan, la consultation "ne s'est pas déroulée aussi bien que je l'aurais espéré et le déroulement du scrutin dans certaines régions du pays pose de graves questions", a déclaré M. Obama sur NBC.

"Des fraudes ont été signalées, cela ne fait pas de doute et cela semble plutôt grave à première vue", a-t-il observé sur CNN.

Le soupçon pesant sur la validité d'une grande partie des votes de la présidentielle du mois d'août complique la tâche de M. Obama, qui a fait de l'Afghanistan une de ses grandes priorités internationales.

Avec l'intensification des combats et sur les instances de plusieurs généraux, M. Obama est appelé à dire s'il dépêche encore davantage d'hommes en Afghanistan, en plus des 21.000 qu'il a annoncés en début d'année.

Or l'opposition à la guerre va grandissant aux Etats-Unis, jusque dans les rangs des amis démocrates de M. Obama.

Sa décision ne sera pas "dictée par la politique du moment", a dit M. Obama sur CNN.

Sur la santé du numéro un nord-coréen, question d'une grande portée stratégique et diplomatique, M. Obama a fait référence à la récente rencontre de l'ancien président Bill Clinton avec Kim Jong-il, quand il s'était rendu en août dans ce pays, l'un des plus fermés au monde, pour obtenir la libération de deux journalistes américaines.

"Je crois que l'impression du président Clinton, c'est qu'il est plutôt en bonne santé et qu'il contrôle la situation. Et le savoir est important parce que nous n'avons pas beaucoup de contacts avec les Nord-Coréens", a dit M. Obama à la chaîne CNN.

M. Obama a par ailleurs prévenu sur CNN que le chômage aux Etats-Unis devrait encore empirer au cours des deux ou trois prochains mois.

"Que les choses soient claires, la situation de l'emploi ne va pas s'améliorer considérablement et elle pourrait même se détériorer un peu au cours des deux ou trois prochains mois", a-t-il dit.

Il a refusé de dire si la récession était terminée, mais il a assuré voir les signes d'une reprise de l'activité.

M. Obama se prêtait à une offensive peut-être sans précédent de la part d'un président américain en apparaissant dans les émissions dominicales de cinq grandes chaînes. Il entendait défendre son projet très controversé de réforme du système de santé contre les critiques de ses adversaires républicains, avant que ses activités internationales ne l'accaparent au cours de la semaine à venir.

"Je crois que ce que nous proposons est une tentative très modeste destinée à faire en sorte que les familles qui travaillent dur aient une couverture médicale à laquelle elles puissent s'en remettre en toute sécurité. Il ne s'agit pas d'un plan extrémiste", a-t-il assuré sur ABC.

Le président américain Barack Obama a exprimé dimanche pour la première fois publiquement de sérieux doutes sur la régularité de la présidentielle afghane.
Malgré la difficulté supplémentaire que représente l'imbroglio causé par le scrutin afghan, M. Obama a aussi dit qu'il ne laisserait pas des...