Le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, est arrivé lundi matin à Bagdad pour tenter une médiation entre entre ses deux voisins, l'Irak et la Syrie, qui ont rappelé leurs ambassadeurs respectifs après un double attentat meurtrier en plein coeur de Bagdad.
Il doit rencontrer ensuite le président syrien Bachar al-Assad et son homologue Walid Mouallem à Damas.
"Nous allons tout faire pour rétablir une atmosphère de confiance entre les deux parties. Si la confiance et le bon sens l'emportent, il sera plus facile de surmonter une telle crise", a-t-il dit à la presse avant de quitter la capitale turque.
Selon le quotidien officiel irakien As Sabah, M. Davutoglu, qui a été accueilli à l'aéroport de Bagdad par son homologue Hoshyar Zebari, est porteur de trois propositions pour tenter d'allèger la tension entre les deux pays.
Il suggèrera à l'Irak d'éviter de poser son différend devant une cour internationale, l'organisation d'une réunion urgente des ministres des Affaires étrangères des deux pays à Ankara en présence du chef de la diplomatie turque, et enfin la tenue de réunions de sécurité au cours desquels l'Irak devra présenter ses preuves sur la participation de résidents en Syrie dans des actes de sabotage en Irak.
L'Irak a demandé à la Syrie l'extradition de deux Irakiens suspectés d'être impliqués dans deux attentats qui ont fait 95 morts et 600 blessés dans la capitale irakienne le 19 août.
En début de semaine, l'Irak a rappelé son ambassadeur à Damas et la Syrie a répliqué quelques heures plus tard en rappelant son représentant à Bagdad.
Il doit rencontrer ensuite le président syrien Bachar al-Assad et son...
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