Le vice-ministre des Affaires étrangères Dany Ayalon a opposé une fin de non recevoir à une démarche dimanche de l'ONU contre l'expulsion de deux familles palestiniennes de leurs maisons à Jérusalem-est.
M. Ayalon a fait valoir que "Jérusalem est la capitale éternelle et indivisible d'Israël et que comme telle la loi israélienne s'y appliquait", a indiqué son porte parole précisant que M. Ayalon avait eu dimanche une entrevue avec l'envoyé spécial de l'ONU au Proche-Orient Robert Serry qui s'est élevé contre cette expulsion.
Le vice-ministre des Affaires étrangères a rappelé lors de la rencontre que cette expulsion avait été faite en application d'une décision d'un tribunal israélien, a-t-on indiqué de même source.
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avait joint lundi dernier sa voix à celle de l'Union européenne (UE) et de la France pour critiquer ces expulsions, venant après l'annonce de la construction d'un nouvel ensemble immobilier pour des Israéliens dans un quartier arabe.
La partie orientale de la ville sainte a été annexée par Israël après sa conquête en juin 1967. Cette annexion n'a jamais été reconnue par la communauté internationale.
Environ 200.000 Israéliens sont installés dans une douzaine de quartiers de colonisation à Jérusalem-est où vivent 270.000 Palestiniens.
La majorité des Israéliens est pour la poursuite de la colonisation à Jérusalem-est, selon un sondage publié dimanche.
60% des personnes interrogées appuient la poursuite de constructions d'implantations juives à Jérusalem-est annexée après sa conquête en juin 1967, considérant que la "souveraineté israélienne sur Jérusalem est incontestable".
M. Ayalon a fait valoir que "Jérusalem est la capitale éternelle et indivisible d'Israël et que comme telle la loi...
Les plus commentés
Oussama Hamdane : Nous avons accepté l’accord de trêve sans renoncer à nos constantes
Don européen : qui dira quoi lors de la séance parlementaire du 15 mai ?
Le temps des engourdis