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Rassemblements dans une centaine de villes en soutien à l'opposition iranienne

Des rassemblements étaient organisés samedi dans une centaine de villes dans le monde pour dénoncer les violations des droits de l'Homme en Iran et soutenir l'opposition en lutte contre le régime de Téhéran.

 

À Amsterdam, plus de 1.000 personnes ont dénoncé "la politique répressive" de Téhéran, parmi lesquelles l'avocate et Prix Nobel de la Paix iranienne Shirin Ebadi.

"Nous sommes venus montrer notre solidarité avec le peuple iranien et exiger du gouvernement qu'il respecte les droits de l'Homme", a indiqué à l'AFP Tom van den Brand, porte-parole d'Amnesty International.

Les manifestants, dont certains agitaient des drapeaux iraniens, réclamaient notamment "La liberté de manifester, pas d'emprisonner".

À Londres, ce sont également un millier de personnes qui brandissaient des drapeaux verts, ou qui portaient parfois des rubans ou bandeaux de même couleur.

On pouvait lire "Liberté pour l'Iran" et "Où est mon vote" sur plusieurs benaderoles.

"C'est symbolique. C'est un jour de solidarité à l'échelle planétaire. Nous devons aller plus loin que les gestes symboliques. Nous devons faire en sorte que le gouvernement paie pour la façon dont il traite la population d'Iran", a déclaré un des organisateurs du défilé, Potkin Azarnehr.

À Genève et à Berlin, quelques 400 personnes se sont rassemblées dans l'après-midi.

Dans la métropole suisse, certains participants, réunis devant le siège de l'ONU, préféraient couvrir leurs visages, de peur d'être identifiés par d'éventuels informateurs du régime de Téhéran.

Une délégation des opposants devait ensuite se rendre au Haut commissariat de l'ONU pour les droits de l'Homme pour y remettre une lettre destinée à la Haut commissaire, Mme Navi Pillay, a indiqué le porte-parole des organisateurs Hassan Bayat.

Dans la capitale allemande, Amnesty International invitait par tract à protester auprès des autorités iraniennes pour l'arrestation de plusieurs millitants des droits de l'Homme ou des journalistes emprisonnés récemment.

L'une des plus grosses manifestations était attendue en fin d'après-midi dans le centre de Stockholm. La Suède abrite une importante communauté iranienne estimée à 80.000 personnes, dont près de 57.000 sont nées en Iran.

La mobilisation concernait aussi d'autres continents.

A Tokyo, des dizaines de manifestants portant des pancartes affirmant qu'"Ahmadinejad n'est pas le président de l'Iran" se sont réunis dans un parc du quartier très fréquenté de Shibuya.

Une cinquantaine de membres de la communauté iranienne de Melbourne ont agité des drapeaux et des banderoles clamant que l'"élection (présidentielle) en Iran était une escroquerie", devant le Parlement australien.

Beaucoup moins spectaculaire, mais symbolique de la dimension mondiale de la mobilisation, au Kirghizstan, pays peu habitué aux manifestations spontanées, un petit groupe de six ou sept personnes a été arrêté par la police, samedi, pour avoir voulu manifester devant l'ambassade iranienne à Bichkek, selon des défenseurs des droits de l'Homme dans ce pays.

 
À Amsterdam, plus de 1.000 personnes ont dénoncé "la politique répressive" de Téhéran, parmi lesquelles l'avocate et Prix Nobel de la Paix iranienne Shirin Ebadi.
"Nous sommes venus montrer notre solidarité avec le peuple iranien et exiger du gouvernement qu'il respecte les droits de l'Homme", a indiqué à l'AFP Tom...