présumé d'Al-Kibar, détruit par l'aviation israélienne en septembre 2007.
"Plus d'en an s'est écoulé depuis que l'AIEA a commencé à enquêter sur les activités nucléaires clandestines de la Syrie liées au réacteur détruit de Dair Alzour (Al-Kibar)", a-t-il déclaré devant l'exécutif de l'agence réuni à Vienne.
"Malheureusement, la Syrie n'a pas mis à profit ce temps pour répondre aux questions persistantes concernant le réacteur et les infrastructures liées... À l'opposé, la liste des questions de l'agence s'allonge", a ajouté le diplomate.
Lundi, à l'ouverture de la réunion, le directeur général de l'AIEA, Mohammad ElBaradei, avait lui aussi souhaité plus de coopération de Damas dans ce dossier.
Les inspecteurs de l'AIEA n'ont été autorisés à se rendre qu'une seule fois en Syrie, lors d'une visite marquée par de nombreuses restrictions.
L'agence s'interroge notamment sur la provenance de particules d'uranium trouvées sur le site d'Al-Kibar à cette occasion.
Washington et Israël accusent Damas d'y avoir abrité un réacteur nucléaire secret, ce que le régime syrien dément.
L'examen du dossier syrien a été marqué jeudi par un échanges de mots entre M. ElBaradei et l'ambassadeur israélien Israel Michaeli.
Celui-ci a appelé en séance le Nobel de la Paix égyptien à "éviter les biais politiques dans le traitement du dossier nucléaire syrien". M. ElBaradei a régulièrement déploré que l'Etat hébreu ait procédé unilatéralement à sa frappe, sans même informer préalablement l'AIEA de ses soupçons.
"Nous n'agissons pas sélectivement mais de la même façon pour tous. Nous appliquons le droit international. Quand Israël a bombardé ce qu'il affirmait être une installation nucléaire, il a non seulement entravé notre travail mais aussi clairement violé le droit international", a répliqué M. ElBaradei.
"Nous apprécierions que vous cessiez de nous faire la leçon" alors qu'Israël n'est "même pas membre du régime de vérification nucléaire", a-t-il ajouté.
À ce titre, l'État hébreu, qui selon les experts dispose lui-même d'un arsenal nucléaire, n'est soumis à aucune inspection.
présumé d'Al-Kibar, détruit par l'aviation israélienne en septembre 2007.
"Plus d'en an s'est écoulé depuis que l'AIEA a commencé à enquêter sur les activités nucléaires clandestines de la Syrie liées au réacteur détruit de Dair Alzour (Al-Kibar)", a-t-il déclaré devant...
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