Le vice-président américain, Joe Biden, a quitté le Kosovo vendredi matin à destination de Beyrouth, achevant une tournée dans les Balkans qui l'a conduit aussi en Bosnie et en Serbie, a constaté l'AFP.
M. Biden s'est attaché pendant cette tournée, entamée mardi, à souligner l'intérêt renouvelé de l'administration américaine pour cette région, qui avait été laissée quelque peu à l'arrière-plan sous l'administration précédente.
Dès son arrivée à Sarajevo, M. Biden a exprimé le soutien américain aux pays de la région dans leurs démarches de rapprochement avec l'Union européenne.
Mais dans un discours devant le Parlement bosniaque, le vice-président s'est inquiété aussi du regain de la "rhétorique nationaliste" dans le pays, invitant les différentes composantes de la société à faire "fonctionner la Bosnie comme un vrai pays".
A Belgrade mercredi, le vice-président américain a pris acte du fait que la Serbie n'avait pas l'intention de reconnaître l'indépendance du Kosovo, mais que cela ne devait pas empêcher Américains et Serbes de développer leurs relations, qui avaient traversé une période glaciale après la proclamation d'indépendance à Pristina, le 17 février 2008.
Enfin, à Pristina jeudi, où il a reçu un accueil extrêmement chaleureux, M. Biden a déclaré que "la réussite" du Kosovo indépendant constituait une "priorité" des Etats-Unis. Il a plaidé avec insistance pour la mise en place d'une société véritablement multi-ethnique dans le pays.
Le déplacement au Liban de M. Biden a été finalement confirmé jeudi soir par ses services et le vice-président américain entend manifester à Beyrouth "le soutien des Etats-Unis à un Liban indépendant et souverain".
Cette visite du vice-président américain intervient environ deux semaines avant des élections législatives cruciales, le 7 juin, qui pourraient voir la victoire du parti chiite Hezbollah.
Les Etats-Unis considèrent le Hezbollah comme une organisation terroriste et soutiennent l'actuelle majorité parlementaire antisyrienne menée par Saad Hariri, le fils de l'ex-Premier ministre libanais assassiné en 2005, Rafic Hariri.
M. Biden s'est attaché pendant cette tournée, entamée mardi, à souligner l'intérêt renouvelé de l'administration américaine pour cette région, qui avait été laissée quelque peu à l'arrière-plan sous l'administration précédente.
Dès son arrivée à Sarajevo, M. Biden a exprimé le soutien américain aux pays de la région dans leurs démarches de rapprochement avec l'Union européenne.
Mais dans un discours devant le Parlement bosniaque, le...