À trois semaines des élections, l'ébullition politique que le Liban connaît est certes normale. Mais force est de constater que les diverses prises de position portent moins sur le scrutin du 7 juin que sur l'étape qui suivra et qui suscite une série d'appréhensions dans divers milieux, libanais et occidentaux.
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, et le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, ont tous deux souligné que le pays restera voué à la paralysie si, quels que soient les résultats des élections, l'opposition et la majorité continueront de gouverner ensemble. Une formule que le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, trouve en revanche normale, car « au cœur de la démocratie consensuelle en vigueur au Liban », mais pas nécessairement applicable. Selon lui, l'opposition actuelle est prête à gouverner seule le pays si elle remporte le scrutin et si la partie adverse refuse de participer à un gouvernement dit d'union nationale. Une éventualité qui ne rassure pas forcément les capitales occidentales. Paris s'en est fait l'écho hier, quoique diplomatiquement, tout en réaffirmant son soutien indéfectible au président Michel Sleiman. Celui-ci a d'ailleurs insisté devant ses visiteurs sur le fait que les résultats des élections doivent être acceptés quels qu'ils soient. Sauf qu'en l'absence d'une voie de recours, en l'occurrence, le Conseil constitutionnel, seul organe habilité à trancher les litiges qui risquent d'apparaître consécutivement au scrutin, le risque de l'émergence d'une nouvelle crise paralysant le pays est réel.
Mais on n'en est pas encore là et l'heure reste aux préparatifs du scrutin. La liste du 14 Mars à Zahlé sera annoncée dimanche, et à Baabda, l'annonce d'une troisième liste, comprenant MM. Pierre Daccache (maronite) et Saad Slim (chiite), est à prévoir prochainement. Parallèlement, les concertations se poursuivent au sujet de la composition de la liste de la majorité au Kesrouan.
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, et le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, ont tous deux souligné que le pays restera voué à la paralysie si, quels que soient les résultats des élections, l'opposition et la majorité continueront de gouverner ensemble. Une formule que le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, trouve en revanche normale, car « au cœur de la démocratie consensuelle en vigueur au Liban », mais pas nécessairement applicable. Selon lui, l'opposition actuelle est prête à gouverner seule le pays si elle remporte le scrutin et si la partie adverse refuse de participer à un gouvernement dit d'union nationale. Une éventualité qui ne rassure pas forcément les capitales occidentales. Paris s'en est fait l'écho hier, quoique diplomatiquement, tout en réaffirmant son soutien indéfectible au président Michel Sleiman. Celui-ci a d'ailleurs insisté devant ses visiteurs sur le fait que les résultats des élections doivent être acceptés quels qu'ils soient. Sauf qu'en l'absence d'une voie de recours, en l'occurrence, le Conseil constitutionnel, seul organe habilité à trancher les litiges qui risquent d'apparaître consécutivement au scrutin, le risque de l'émergence d'une nouvelle crise paralysant le pays est réel.
Mais on n'en est pas encore là et l'heure reste aux préparatifs du scrutin. La liste du 14 Mars à Zahlé sera annoncée dimanche, et à Baabda, l'annonce d'une troisième liste, comprenant MM. Pierre Daccache (maronite) et Saad Slim (chiite), est à prévoir prochainement. Parallèlement, les concertations se poursuivent au sujet de la composition de la liste de la majorité au Kesrouan.
À trois semaines des élections, l'ébullition politique que le Liban connaît est certes normale. Mais force est de constater que les diverses prises de position portent moins sur le scrutin du 7 juin que sur l'étape qui suivra et qui suscite une série d'appréhensions dans divers milieux, libanais et occidentaux.Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, et le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, ont tous deux souligné que le pays restera voué à la paralysie si, quels que soient les résultats des élections, l'opposition et la majorité continueront de gouverner ensemble. Une formule que le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, trouve en revanche normale, car « au...