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Netanyahu critique l'annonce d'un possible gel des relations Israël-UE

 

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a critiqué l'annonce par la Commission européenne d'un possible coup d'arrêt au renforcement des relations avec Israël tant que ce dernier ne se sera pas prononcé en faveur d'un État palestinien, a rapporté hier le quotidien Haaretz. Lors d'une rencontre jeudi avec le Premier ministre tchèque sortant Mirek Topolanek, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne, M. Netanyahu a pressé son interlocuteur de ne « pas poser de conditions à Israël », selon le journal. « Israël est tout aussi intéressé que l'Europe à la paix. Ce n'est pas une raison pour lier un relèvement du niveau des relations à un règlement avec les Palestiniens », a-t-il estimé, selon la même source. La commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, avait déclaré jeudi que « nous pensons que de bonnes relations avec Israël sont essentielles » pour l'UE, « mais nous ne pensons cependant pas que le moment soit venu pour aller au-delà du niveau actuel des relations » bilatérales. « Nous attendons un engagement clair de la part du nouveau gouvernement israélien sur la poursuite des négociations avec les Palestiniens », a ajouté Mme Ferrero-Waldner.
De son côté, le ministère israélien des Affaires étrangères a relativisé la portée de cette annonce. « Nous comprenons qu'il ne s'agit pas d'une annonce officielle d'un gel des relations », a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère, Yigal Palmor.

« Borsalino » contre « Bernardino » : un conflit qui décoiffe en Israël

 

« Borsalino », symbole du polar français, contre « Bernardino »: une bataille fait rage entre chapeliers pour la conquête du marché des ultraorthodoxes en Israël, rapporte le quotidien Haaretz. Un fabricant local, qui produit un panama baptisé « Bernardino », et le fabricant italien rendu célèbre par Alain Delon dans le film Borsalino sur les gangsters de Marseille, ont saisi récemment les tribunaux en Israël en raison de différends commerciaux. Les deux camps se livrent depuis plusieurs années à une concurrence acharnée qui s'est manifestée à l'occasion de la Pâque juive en avril par des grands placards publicitaires dans la presse ultraorthodoxe.
Borsalino se vante d'être le « chapeau qui inspire le respect », alors que son concurrent, qui vise un milieu à revenus plus modestes, se présente comme le « chapeau pour tous ». L'enjeu est un marché évalué à plusieurs millions de dollars, vu le nombre important d'ultraorthodoxes - au moins 10 % de la population juive - qui portent des feutres.

Lieberman : Une solution avec les Palestiniens liée au problème iranien

 

Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a déclaré qu'il n'y aurait pas de solution du conflit avec les Palestiniens sans règlement du dossier iranien, dans une interview publiée hier par le Jerusalem Post. Il est « impossible de résoudre tout problème dans la région sans solutionner le problème iranien », a dit M. Lieberman au quotidien en langue anglaise. « Nous devons commencer par les questions palestiniennes parce que c'est dans notre intérêt de les résoudre. Mais soyons sans illusions. Aboutir à un accord en vue de la fin du conflit, que le sang cesse de couler, que cesse le terrorisme, qu'il n'y ait plus de revendications (d'actes contre Israël), est impossible sans traiter le problème iranien », a-t-il ajouté. Selon Lieberman, qui lui même vit dans une colonie en Cisjordanie occupée, l'impasse avec les Palestiniens « ne provient pas de l'occupation, ni des implantations, ni de leurs habitants ». « Ce conflit est vraiment très profond. Il a commencé comme les autres conflits nationaux. Aujourd'hui, c'est davantage un conflit religieux compte tenu de l'influence de quelques éléments irrationnels comme el-Qaëda », a poursuivi le ministre du gouvernement de Benjamin Netanyahu entré en fonction le 1er avril. À propos de la Syrie, M. Lieberman a affirmé « ne discerner aucun signe de bonne volonté chez les Syriens ».
Israël risque de perdre le soutien de pays arabes face à la menace de l'Iran s'il ne progresse pas dans le processus de paix avec les Palestiniens, avait néanmoins estimé jeudi la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton.

Netanyahu critique l'annonce d'un possible gel des relations Israël-UE
 
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