Après la pitoyable mascarade offerte par les deux équipes, mascarade unique dans le monde sportif (et qui plus est sous l'œil bienveillant de la fédération libanaise), avec un forfait partout, chacune des deux formations ayant complaisamment offert une victoire à l'autre suite au problème posé par la présence (légitime ou non) de Fady el-Khatib sur la feuille de match, les deux géants du basket local avaient finalement décidé de fouler de nouveau les parquets pour en découdre sportivement et loyalement.
La Sagesse, menée 2-1 après sa déconvenue en début de semaine (85-77) à Manara, dans cette demi-finale qui se joue au meilleur des cinq manches, abordait la rencontre d'hier soir avec le couteau sous la gorge, une nouvelle défaite la privant définitivement de la finale auquel elle s'était prise à rêver depuis les suspensions de Fady el-Khatib et Ismaïl Ahmad.
Feuilleton interminable
Et comme un feuilleton interminable digne de ce nom, la rencontre prenait quinze minutes de retard sur l'horaire prévu à cause de ce même Khatib qui se voyait interdire de rester sur le banc de touche à côté de ses camarades, les arbitres et officiels tenant à ce qu'il s'installe dans les tribunes, qui étaient désertes de tout spectateur sur arrêté de la fédération...
Le match pouvait enfin débuter, et il tenait toutes ses promesses. Les deux équipes se répondaient du tac au tac et se livraient une bataille sans merci, notamment sur les tirs à trois points. Aucune des deux n'arrivait cependant à prendre un ascendant sur l'autre, et le premier quart-temps prenait fin sur une égalité parfaite, 19-19. Les Verts prenaient un léger avantage lors du deuxième quart, grâce surtout à Melvin et Béchara, et bouclaient la première période avec trois petits points d'avance (42-39).
La seconde période repartait sur le même tempo, et le jeu équilibré entre les deux frères ennemis se reflétait sur le tableau d'affichage, les Verts gardant toutefois un petit point de plus avant l'entame du dernier quart (63-62).
Forts de leur expérience des grands rendez-vous, les Jaunes haussaient leur volume de jeu lors du quatrième quart-temps et parvenaient à prendre quatre points d'avance dans les dernières secondes. La Sagesse jetait ses dernières forces dans la bataille, mais les protégés de Fouad Abou-Chacra tenaient solidement leur quarantième victoire sur La Sagesse (en 70 rencontres entre ces deux clubs depuis 1994) et leur place en finale du championnat du Liban.
Dixième finale en seize ans
Grâce à cette victoire, le Club sportif se qualifie pour sa dixième finale de championnat depuis la création de la nouvelle formule en 1994 (les Jaunes disputant en moyenne le chiffre impressionnant de deux finales sur trois) et retrouvera al-Mouttahed dans un remake de la saison dernière, mais les Tripolitains, au vu de leurs dernières prestations, partiront cette fois légèrement favoris à cause de deux facteurs : les joueurs d'al-Mouttahed ont bénéficié de plusieurs jours de repos de plus que leurs adversaires, ayant éliminé Tebnine depuis belle lurette et en trois rencontres expéditives, et surtout l'absence de Khatib des rangs du Club sportif qui s'avère plus préjudiciable que prévu.
La Sagesse, menée 2-1 après sa déconvenue en début de semaine (85-77) à Manara, dans cette demi-finale qui se joue au meilleur des cinq manches, abordait la rencontre d'hier soir avec le couteau sous la gorge, une nouvelle défaite la privant définitivement de la finale auquel elle s'était prise à rêver depuis les suspensions de Fady el-Khatib et Ismaïl Ahmad.
Feuilleton interminable
Et comme un feuilleton interminable digne de ce nom, la rencontre prenait quinze minutes de retard sur l'horaire prévu à cause de ce même Khatib qui se voyait interdire de rester sur le banc de touche à côté de ses camarades, les arbitres et officiels tenant à ce qu'il s'installe dans les tribunes, qui étaient désertes de tout spectateur sur arrêté de la fédération...
Le match pouvait enfin débuter, et il tenait toutes ses promesses. Les deux équipes se répondaient du tac au tac et se livraient une bataille sans merci, notamment sur les tirs à trois points. Aucune des deux n'arrivait cependant à prendre un ascendant sur l'autre, et le premier quart-temps prenait fin sur une égalité parfaite, 19-19. Les Verts prenaient un léger avantage lors du deuxième quart, grâce surtout à Melvin et Béchara, et bouclaient la première période avec trois petits points d'avance (42-39).
La seconde période repartait sur le même tempo, et le jeu équilibré entre les deux frères ennemis se reflétait sur le tableau d'affichage, les Verts gardant toutefois un petit point de plus avant l'entame du dernier quart (63-62).
Forts de leur expérience des grands rendez-vous, les Jaunes haussaient leur volume de jeu lors du quatrième quart-temps et parvenaient à prendre quatre points d'avance dans les dernières secondes. La Sagesse jetait ses dernières forces dans la bataille, mais les protégés de Fouad Abou-Chacra tenaient solidement leur quarantième victoire sur La Sagesse (en 70 rencontres entre ces deux clubs depuis 1994) et leur place en finale du championnat du Liban.
Dixième finale en seize ans
Grâce à cette victoire, le Club sportif se qualifie pour sa dixième finale de championnat depuis la création de la nouvelle formule en 1994 (les Jaunes disputant en moyenne le chiffre impressionnant de deux finales sur trois) et retrouvera al-Mouttahed dans un remake de la saison dernière, mais les Tripolitains, au vu de leurs dernières prestations, partiront cette fois légèrement favoris à cause de deux facteurs : les joueurs d'al-Mouttahed ont bénéficié de plusieurs jours de repos de plus que leurs adversaires, ayant éliminé Tebnine depuis belle lurette et en trois rencontres expéditives, et surtout l'absence de Khatib des rangs du Club sportif qui s'avère plus préjudiciable que prévu.
Après la pitoyable mascarade offerte par les deux équipes, mascarade unique dans le monde sportif (et qui plus est sous l'œil bienveillant de la fédération libanaise), avec un forfait partout, chacune des deux formations ayant complaisamment offert une victoire à l'autre suite au problème posé par la présence (légitime ou non)...