Le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon a prévenu jeudi que ne pas parvenir à endiguer la crise économique mondiale pourrait entraîner des troubles sociaux, des faillites d'Etats de grande ampleur et provoquer une "catastrophe" humanitaire.
"Ce qui a commencé comme une crise financière s'est transformé en crise économique mondiale", écrit le secrétaire général de l'Onu dans le quotidien britannique The Guardian. "Faute de parvenir à une relance mondiale, nous nous exposons à une catastrophe dans le développement de l'Homme", a-t-il écrit.
"Je crains que le pire n'arrive -- une crise politique à grande échelle découlant d'une instabilité sociale croissante, de l'affaiblissement des gouvernements et de populations mécontentes qui ont perdu toute foi en leurs dirigeants et leur propre avenir", relève-t-il.
Selon lui, la crise économique mondiale a affecté les pays les plus pauvres de façon plus importante. Dans ces pays, "les choses s'effondrent à une vitesse alarmante".
Les dirigeants du G20 se réunissent jeudi à Londres pour tenter de trouver une réponse commune à la crise économique mondiale mais les divergences sur les solutions sont marquées.
Ban Ki-Moon a plaidé pour une "véritable relance budgétaire mondiale" et estimé que les pays en voie de développement auraient besoin de 1.000 milliards de dollars en 2009 et 2010.
"Il y a une marge étroite entre des banques en faillite et des pays en faillite et nous la franchissons à nos risques et périls", souligne M. Ban.
"Ce qui a commencé comme une crise financière s'est transformé en crise...
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