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Moyen Orient et Monde - Diplomatie

Le président américain se rendra en Turquie en avril

La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a annoncé samedi à Ankara que le président américain Barack Obama se rendrait en Turquie en avril, ce qui devrait consacrer le renouvellement des relations entre les deux alliés, éprouvés par la question irakienne.
J'ai « un message personnel » du président Barack Obama, a-t-elle dit lors d'une conférence de presse avec son homologue turc Ali Babacan. « Le président Obama se rendra en visite en Turquie en avril », a déclaré Mme Clinton, arrivée dans la nuit de vendredi à samedi à Ankara, dernière étape d'une tournée de huit jours au Proche-Orient et en Europe. Elle a souligné que le calendrier précis de ce déplacement n'avait pas encore été arrêté et que les deux pays travaillaient sur l'agenda de cette visite. « La date exacte sera annoncée prochainement », a-t-elle ajouté.
Interrogée, Mme Clinton a déclaré qu'elle n'était pas en mesure d'indiquer où le président Obama prononcerait le grand discours qu'il doit adresser au monde musulman. À ce propos, Mme Clinton est restée très prudente et indiqué lors d'une interview à la chaîne CNN-Turk « qu'aucune décision n'a été prise à ce sujet à ce stade ». Elle a toutefois souligné que la Turquie constituait un « modèle » en ce qui concerne le mariage de la démocratie et de l'islam.
Les relations américano-turques, décrites comme « stratégiques » par les deux parties, ont connu des frictions sous l'administration du président George W. Bush, notamment après le refus en 2003 du Parlement turc d'ouvrir un front nord depuis le territoire turc pour envahir l'Irak. Ankara avait ensuite reproché au président Bush de laisser les rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit) lancer des attaques contre la Turquie à partir du nord de l'Irak. Aujourd'hui, la Turquie se dit prête à offrir son territoire comme route de sortie pour les troupes américaines quittant l'Irak. Un communiqué publié au terme des discussions entre Mme Clinton et M. Babacan souligne que les États-Unis continueront de renseigner l'état-major turc sur le PKK, qualifié « d'ennemi commun » par Mme Clinton.
De source diplomatique turque, on précise qu'une possible nouvelle contribution de la Turquie à la force internationale de sécurité en Afghanistan (ISAF) a également été évoquée au cours des entretiens de Mme Clinton. La secrétaire d'État américaine, qui s'est entretenue auparavant avec le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, s'est félicitée en outre de la médiation turque dans une série de négociations indirectes de paix réalisées à Istanbul entre émissaires syriens et israéliens.
De son côté, M. Babacan a indiqué percevoir un « risque » de reconnaissance d'un génocide arménien par M. Obama, une éventualité qui pourrait, selon lui, gêner les efforts de réconciliation entre la Turquie et l'Arménie. En outre, M. Babacan a indiqué que la Turquie va tenter de contribuer au rapprochement entre les États-Unis et l'Iran. Mme Clinton avait indiqué que les États-Unis demanderaient à la Turquie de se faire l'avocate auprès des dirigeants iraniens de la nouvelle approche américaine.

La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a annoncé samedi à Ankara que le président américain Barack Obama se rendrait en Turquie en avril, ce qui devrait consacrer le renouvellement des relations entre les deux alliés, éprouvés par la question irakienne.J'ai « un message personnel » du...

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